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Malika Sorel, membre du Haut conseil à l'intégration, émet des doutes sur le témoignage de l'étudiant de Sciences-Po, Anyss Arbib, qui aurait assisté à des violences policières lors des "manifestations" après la victoire de l'Algérie en football, et en aurait été lui-même victime :
http://www.fdesouche.com/articles/82405
Vous pouvez aussi lire le blog de cette femme extraordinaire "Le puzzle de l'intégration" ici :
http://puzzledelintegration.blogspirit.com/
Les accusations portées par l'étudiant contre la police française sont extrêmement graves; on se demande alors pourquoi il ne porte pas plainte ?
Cela voudrait il dire qu'à ses yeux les insultes racistes, surtout venant de fonctionnaires de police, ne sont pas graves ?
Mais j'observe qu'il a pris le temps, conseillé sans doute par son mentor Richard Descoings, le directeur de Sciences-Po, de faire "monter la mayonnaise", et de salir l'image de la police. Et Malika Sorel a raison, à mon sens, de soupçonner Richard Descoings (connu pour ses thèses racistes en faveur de ce qu'on appelle "discrimination positive", c'est à dire, disons le clairement, du racisme anti-blanc) d'avoir monté toute cette affaire en vue de manipuler le débat sur l'identité nationale.
j'observe aussi qu'il n'existe pas la plus petite preuve de ces prétendues "violences policières" !
alors qu'il y a de multiples preuves des saccages, lynchages et insultes à caractère raciste "contre la France" qui ont accompagné les "manifestations de joie" fêtant la victoire de l'Algérie .
http://www.fdesouche.com/articles/81191
http://www.fdesouche.com/articles/80314
http://www.rebelles.info/article-paris-outragee-paris-violentee-et-paris-occupee-39657628.html
http://www.rebelles.info/article-jean-pierre-elkabbach-est-un-menteur--39750326.html
Une enquête approfondie est absolument nécessaire, et quand elle sera terminée des sanctions extrêmement lourdes devront être prises :
-contre les policiers éventuellement responsables de violences ou injures à caractère raciste s'il s'avère que ce fut le cas
- mais aussi contre celui ou ceux qui ont porté des accusations mensongères contre la police, et surtout contre les médias (Libération, Canal Plus, etc..)qui leur ont largement donné la parole, s'il est prouvé que ces accusations sont sans fondement, comme je le soupçonne....
Voir ici l'article de Libération :
http://img121.imageshack.us/gal.php?g=20091124liberation1.jpg
http://www.fdesouche.com/articles/82583
on observera qu'à la fin de cet article de Libération il dit :
« Or les seuls points communs entre un casseur et moi, c’est qu’on est tous les deux français et qu’on a tous les deux le teint bronzé»
ce qui est un amalgame inacceptable : que vient faire le "teint bronzé" là dedans ?
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entendu sur France-Info ce matin :
A Pont a mousson, un élève d'origine turque âgé de 13 ans a déclenché un véritable incident diplomatique.
ayant rendu une dissertation, où il a écrit que le génocide des Arméniens en 1915 était mérité , il a été sanctionné par une exclusion de 2 jours .
Sa famille a alors alerté les autorités et les médias turcs, qui en ont fait toute une affaire, et se sont plaint auprès de plusieurs ministres français pour "atteinte aux droits de l'homme" (sic!).
Mais l'incident a fait long feu car 2 jours, cela passe vite.
On vit une époque formidable.
C'est ici l'occasion pour moi de préciser que je n'approuve pas ces lois interdisant de contester , ou d'approuver, certains génocides et pas d'autres.
a ma connaissance seul le génocide hitlérien et celui des Arméniens (qui sont d'ailleurs liés, puisqu'Hitler avait déclaré en préparant la Shoah : "qui se souvient encore des arméniens ?") sont concernés par la loi, et pas celui du Rwanda : on peut en toute liberté nier, ou approuver, le génocide rwandais , et certains ne s'en privent pas !
Je sais très bien, moi, que la Shoah est réelle, puisque ma famille a été touchée (mais aussi pour d'autres raisons).
pourquoi ne pas laisser les imbéciles et les haineux se ridiculiser et discréditer leur thèse ?
alors que l'interdiction légale de certaines affirmations donne à ces idiots une apparence de martyrs...
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Dans ce film librement réalisé d'après l'histoire réelle du baron Empain (en 1978) par l'excellent Lucas Belvaux (à qui l'on doit "La raison du plus faible", qui est un grand film) , un capitaine d'industrie (joué par l'excellent aussi Yvan Attal ) se fait enlever par des truands qui réclament une rançon de 50 millions d'euros...
l'histoire se passe aujourd'hui, en 2009, dans la France de la "crise", des stock-options et des parachutes dorés... les journaux à sensation divulguent la vie scandaleuse du "grand patron héritier d'une grande fortune", ses pertes au jeu, ses maîtresses..
libéré après deux mois et quelques vicissitudes affreuses, il doit affronter les reproches de sa femme et des ses deux filles, ainsi que la vindicte de ses subordonnés , des politiques, et des actionnaires suite à la divulgation des "scandales de sa vie privée"...à la fin, il se voit obligé de démissionner et de vendre ses actions, et de divorcer...et il n'en a pas fini avec les truands, qui n'ont pas pu obtenir la rançon, mais continuent à le menacer.
Ce très bon film, qui de plus ne comporte heureusement aucune de ces scènes quasi-pornographiques de sexe qui semblent un parcours obligé du cinéma français "branché" (mais il est vrai que Lucas Belvaux est belge, c'est sans doute pour cela qu'il réalise de si bons films) , conduit donc à une interrogation : comment se fait il que cet homme, qui a souffert le martyre lors de son enlèvement (on lui a coupé d'emblée un doigt, comme cela avait été le cas pour le baron Empain) se retrouve en position d'accusé ?
et, pour aller plus loin : comment se fait il, alors que la techno-science nous donne depuis un siècle ou deux des pouvoirs immenses sur la nature, que les hommes passent leur vie à s'entre-déchirer, et finalement à se rendre l'existence insupportable, tout au moins pour le plus grand nombre d'entre eux, tellement insupportable que la consommation de drogues diverses s'accroît dans des proportions terrifiantes, tout autant que la fréquence des suicides ?
C'est que les hommes, dans leur très grande majorité, se tournent de manière obsessionnelle vers les biens extérieurs, qui les mettent en lutte et en concurrence, et ne cherchent pas le Vrai bien (selon les termes de Spinoza) là où ils peuvent le trouver : dans l'intériorité.
Puisque : "le salut est en nous".
Ces biens extérieurs se répartissent en trois catégories, toujours selon le Traité de la réforme de l'entendement de Spinoza : les trois catégories de la sensation (du plaisir), de l'avoir ou de la possession, et du pouvoir et des honneurs.
A quoi il faut ajouter , comme le démontre Dany Robert-dufour à la suite de la lecture de Pascal, le savoir, qui correspond à une autre pulsion désirante : libido sciendi.
Oui, si les savoirs sont seulement recherchés non pas pour libérer des superstitions et des pulsions , mais pour dominer, provoquer l'admiration des autres (pouvoir, honneurs), ou bien pour monter dans l'échelle sociale, ou bien pour s'enrichir (avoir, posséder) , ou bien pour satisfaire la cruiosité (sensation, sentir, libido sentiendi), alors ils sont à classer avec les autres "biens extérieurs".
Et d'ailleurs ils sont, dans ce cas là, manipulés à la manière des autres biens matériels, et font l'objet d'une sorte de "concurrence", qui s'observe notamment dans les phénomènes de "rétention d'information" : ainsi par exemple, un patron qui veut s'enrichir illégalement profitera des informations qu'il a sur la dégradation de son entreprise pour vendre ses stock-options au plus haut, tout en cachant ces informations au public (sinon tout le monde vendrait, et il ne ferait pas de profit).
C'est d'ailleurs là un critère infaillible dont nous disposons pour reconnaître le, ou les, vrais biens : ils ne diminuent pas en quatité quand on les partage, au contraire ils augmentent.
alors que les faux biens, les biens extérieurs, diminuent quand on les distribue...et vous avez là le sens de la parabole du miracle des pains ou des poissons dans l'Evangile !
Aussi, si un savoir n'est pas immédiatement universalisable à l'humanité entière, si le fait de le communiquer est préjudiciable à quelqu'un, ce n'est pas un savoir : c'est soit une "information", soit une fausse croyance, une superstition, religieuse ou sectaire !
Vous avez là, dans ce schéma très simple dû à Spinoza, un moyen de comprendre rationnellement pourquoi le sexe , la fornication, est le Mal maximal : c'est parce qu'il correspond aux trois catégories à la fois des faux biens, des biens "extérieurs" !
et ici, quand je parle de "sexe", j' y englobe aussi ce qu'on appelle l'amour, le sentiment amoureux, le dernier mythe de notre époque imbécile !
il est d'abord un plaisir, provoquant une addiction : première catégorie !
mais il se caractérise aussi par un sentiment de possession de l'être aimé, de jalousie : seconde catégorie, celle de l'avoir, de la possession.
Et enfin, il entraîne à vouloir dominer l'être que l'on dit et que l'on croit aimer, à le "forcer" à être selon nos désirs, à se conformer à nos volontés , à nous admirer : troisième catégorie, pouvoir, domination, honneurs.
ainsi, un homme évolué ne se contentera pas d'une prostituée, il voudra être admiré de la femme qu'il "possède" en lui faisant l'amour... le viol lui fera horreur (ce qui est bien !) mais il voudra que la femme qu'il veut séduire l'aime pour lui même, souhaite n'avoir pour amant que lui, le distingue entre tous les hommes : illusion et tromperie de la nature, comme l'a bien montré Schopenhauer !
Aussi Lucrèce , dans le "De natura rerum", avait il raison de conseiller aux apprentis philosophes, s'ils ne pouvaient se passer de sexe, d'aller voir les prostituées, et d'éviter par dessus tout la folie de l'amour , qui transforme les meilleurs des êtres en fous furieux !
Seulement ici, attention à d'autres illusions, encore plus nocives !
Certains libertins voudront ici intervenir et le feront sur un mode "plaisant", croient ils : "mais le plaisir entraîne t'il toujours une addiction ? ne confondez pas les malades , qui d'ailleurs n'ont jamais de plaisir, avec les vrais épicuriens, qui savent se contrôler et s'imposer de longues périodes d'abstinence pour mieux ensuite savourer leur plaisir ! quant à la possession, les habitués de l'échangisme , qui sont l'élite indépassable de notre modernité, en ont bien fini avec ce triste instinct : ces couples entièrement émancipés, qui sont les plus heureux et les plus stables, se réjouissent, qui de voir sa femme s'épanouir dans les bras d'un groupe d'hommes jeunes et courtois, véritables chevaliers servants de la culbute BCBG , l'amenant peu à peu à l'acmé du bonheur total !"
Voire....
j'ai des doutes sur la réalité de cette "stabilité" dans le couple assurée par l'échangisme...et quand bien même existerait elle pour quelques happy few, et pour quelques années (car l'échangisme après 60 ans, cela me semble problématique) il reste que ce plaisir, comme tous les autres, est transitoire, passager, amenant avec lui la satiété, ou bien l'envie d'en avoir toujours plus, et de trouver de "nouvelles voies"..
C'est d'ailleurs là le thème d'un excellent film de ce bon Polanski,(qui devait parler d'expérience) , d'après un roman de Pascal Brückner : "Lune de fiel"; où l'on voit que le "plaisir" soit disant pur et "innocent" (s'il était seul, cela se pourrait) se mélange toujours d'autres sentiments beaucoup moins "purs"...
d'autres trouveront leur bonheur sur le "tapis magique" évoqué, de façon extraordinaire dois je dire (on sent là du "vécu"), par Jules Romain dans un des volumes composant les "Hommes de bonne volonté" , et ayant justement ce titre : "Le tapis magique"; il s'agit de la découverte par son héros le normalien Jallez , après les horreurs de la première guerre mondiale, de la "vita nuova" consistant à vivre pour séduire jour après jour de nouvelles femmes...(et cela doit bien être l'idéal de certaines femmes aussi).
là nous passons de l'étage (considéré comme le plus bas dans notre culture, allez savoir pourquoi) de la sensation brute, du plaisir du coït , au "tableau de chasse" du "chasseur-séducteur", c'est à dire à celui de la "domination-manipulation-séduction".... en prenant bien soin d'éviter celui de la "possession" puisqu'une fois la belle séduite et... "tirée", on passe immédiatement à une autre.
Comment ne pas voir que de tels hommes (ou femmes) , croyant être chasseurs, sont en fait proies, toujours dépendant de la volonté d'un autre ? (et il convient ici de rappeler que beaucoup de femmes ne cèdent pas même et surtout si elles en meurent d'envie, rien que pour marquer leur indépendance, et comme je les comprends !).
Ce "bonheur" n'est donc pas la joie continue, souveraine et éternelle dont parle spinoza, et qui coîncide avec la quête réussie du "Vrai Bien" : puisqu'il dépend d'un autre être, libre de son choix et lui même dépendant d'autres êtres ...
Et quand bien même ces limites seraient dépassables ?
il reste que le sexe, comme l'a magistralement fait voir l'oeuvre de Georges Bataille, a partie liée avec la mort : l'érotisme se confond avec la nostalgie mystique de la continuité perdue entre les êtres "discontinus" que nous sommes.
L'obsession du sexe, c'est l'obsession de la mort envisagée comme libération de la torture de la vie incarnée dans un corps et une âme individuelle, donc limitée (par le fait que je ne puis pas être un autre, que je ne puis pas me confondre et m'unir totalement avec cette femme à laquelle je fais l'amour).
Et les belles et prodigieuses analyses de Michel Henry (notamment à la fin de son livre "Incarnation") ont démontré rationnellement que cette fusion que recherchent les amants n'aairve jamais (cela, nous le savons tous) mais ne PEUT pas arriver, de par la constitution phénoménologique de la réalité.
Qu'elle est donc un projet voué essentiellement à l'échec, un enfer à la Tantale ou à la Sisyphe. Ce qui n'est autre que la conclusion de Schopenhauer par d'autres voies philosophiques (non plus phénoménologiques, mais métaphysiques), que l'on pourrait résumer ainsi :
"Les voies de la partenaire sont très pénétrables, mais son être, ainsi que sa subjectivité réelle, trans-psychique, ne le sont pas, et cela de par l'essence même de la réalité comme manifestation phénoménale".
Si , comme l'a dit Spinoza, le sage, ou celui qui recherche la Sagesse, doit penser à rien moins qu'à la mort, ou bien doit "renoncer à la mort" selon la formule de Brunschvicg, alors il s'agit aussi et d'abord de ne penser à rien moins qu'au sexe : à ne plus en être obnubilé, comme c'est le triste destin de notre "civilisation" mortifère et pornographique.
Doit on alors viser l'abstinence totale de sexe pour atteindre le "Vrai Bien" dont parlent Spinoza et ? non !
d'abord parce que l'abstinence physique n'assure nullement l'abstinence psychique, c'est même souvent le contraire.
Ensuite parce que nous avons le "devoir" de transmettre la vie, vis à vis de l'espèce : et ce "devoir" non rempli aurra des conséquences négatives...je m'exprime peut être mal...disons que l'on nous a transmis la vie, nous devons la transmettre à notre tour, pour pouvoir ensuite, une fois nos tâches "naturelles" acquittées, passer à ce qui est de l'ordre de l'Esprit.
Dans le beau film "Les ailes du désir", dont je parlais l'autre jour, l'ange est le "symbole" celui qui refuse d'entrer dans le courant des naissances et des morts : il ne "pèse" rien.
Aussi, Damiel, celui des deux "anges" qui dans le film choisit de s'incarner, héritera t'il de la "terre", par le biais de l'amour...le très beau monologue de Marion sur les "nouveaux ancêtres" est sans doute le seul qui pourrait me "réconcilier" avec l'amour ; car il faut peut être prendre, quand même, sa défense, comme le fait Badiou dans son derneir "Eloge de l'amour", et aussi Paul Thomas anderson dans son film "Punch drunk love" que j'ai commenté ailleurs. Le défendre contre quoi ? contre la pornographie et la perversité de l'époque qui est en même temps l'emprise dictatoriale de "la rencontre selon Meetic" sur les âmes...
comme le dit une femme citée par Finkielkraut : "dès que je casse avec mon mec, deux heures après je suis sur Meetic pour en trouver un autre"
mais ce faisant, il importe de ne pas poursuivre le plaisir transitoire, et de ne se livrer à l'acte sexuel que pour enfanter, sans aucun motif égoïste de plaisir, de pouvoir ou de possession.
j'ai décrit ici l'idéal chrétien véritable, qui est le plus haut sommet jamais désigné à l'humanité. Et le christianisme est une religion de l'Incarnation.
Un idéal sublime dont le grossier "puritanisme" islamique, et son oppression de la femme, n'est que la contre-façon satanique : l'Islam n'est en fait que le lupanar élevé au rang de Temple divin, voir :
Et encore une fois, je dois rappeler que ce sommet est relativement à moi comme l'Everest vis à vis du pauvre cultivateur de la plaine : une vision grandiose mais inaccessible à jamais, sans doute...
et c'est une terrible découverte que de comprendre que ce que l'on SAIT maintenant, de façon indubitable, être la Vérité, jamais nous ne pourrons le réaliser en une âme et un corps, à cause de la vie dissolue que nous avons menée suite aux mauvaises orientations prises lors de la jeunesse : "la voie large qui mène à la perdition".
il nous reste alors comme tâche d'expliquer en quoi nous nous sommes totalement détournés de la voie juste, la "voie médiane".
Pour être impartial, il me reste à souligner que , face à cet idéal chrétien sublime, il existe une autre voie, en quelque sorte son exact "symmétrique", celui des diverses Gnoses, et qui se trouve dépeint je crois dans la fameuse formule : "chevaucher le tigre", et que visait par exemple rimbaud avec son "dérèglement de tous les sens".
il s'agit de chercher l'illumination en transcendant totalement la limite de l'individualité lors de pratiques sexuelles apparaissant comme complètement "dissolues", car c'est exactement cela qui est proposé par ces sortes de voies dites "de la main gauche" (aucun rapport avec la politique française, ni avec la masturbation, ce qui revient au même d'ailleurs dans notre pays) : la dissolution de l'individualité psychique et corporelle pour accéder à un autre "état".
Le problème est que tous ceux (occidentaux en tout cas) qui se sont engagé dans cette voie se sont vite retrouvés dans les cloaques nauséabonds de la partouze banale (comme l'a plaisamment raporté le yogi Van Lysebeth qui a pu observer ce genre de zigotos en Inde, et la façon dont la foule hindoue, scandalisée par leurs agissements, a bien failli les exterminer tous) ...
alors existe t'il encore des "confréries" en Inde ou ailleurs conservant ce genre d'initiation ? je ne le pense pas, sans avoir ici la place ni la volonté d'expliquer mes raisons de penser ainsi, et de toutes façons cela n'est pas valable pour des occidentaux...
Nous avons semble t'il dérivé assez loin du film de Lucas Belveaux ? pas tellement !
tous les malheurs du héros, Stanislas Graf (joué par Yvan Attal) proviennent de ce qu'il ne s'est pas détourné de la poursuite des biens extérieurs, où il a atteint une sorte d'excellence, ce qui a motivé l'envie de ceux qui avaient moins de réussite, et finalement son enlèvement par des malfrats qui voulaient gagner ces mêmes biens, mais sans même passer par une période de dur labeur...
et d'ailleurs, au fond, l'attitude de ces truands est peut être la même (quoique plus extrême, et plus risquée) que celle de tous ces beaux esprits qui vont clamant qu'ils ne supportent plus ce monde où règnent l'obsession du pouvoir et de l'argent : en fait, ils voudraient bien avoir le pouvoir et l'argent, et s'ils les avaient, ils cesseraient immédiatement leurs jérémiades pour entonner celles du "quand on veut on peut".
Vous avez là, "in a nutshell" l'explication de l'échec irrémédiable du communisme et de l'anarchisme : tant que les humains, dans leur très grande majorité, ne se seront pas "convertis" de la "religion" des biens extérieurs (d'où dérive celle du Dieu extérieur, transcendant et totalitaire) à celle de l'intériorité et de l'unité absolue (présente dans Platon et Spinoza, et que nous appelons "christianisme des philosophes") , toute tentative de créer un "monde meilleur" tournera ....au "meilleur des mondes" d'Huxley : brave new world !
je ne voudrais pas terminer en donnant l'impression (totalement fausse) qu'il suffirait de résoudre la question du sexe (question clé, certes) pour atteindre le Vrai Bien et sa joie continue et souveraine...
que non pas !
une fois ce premier palier franchi (et c'est déjà essez dur, tellement même que je n'y suis pas arrivé pour ma part) il reste bien d'autres éceuils sur la Voie, des gouffres plus dangereux car plus "subtils"...
comme par exemple celui de jouir de ses merveilleux "talents spirituels" en les prenant pour la fin du chemin...
mais Thérèse d'Avila, ou Jean de la Croix, ont décrit ces écueils subtils bien mieux que je ne pourrais le faire !
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Roman Polanski va sans doute être libéré sous peu, aujourd'hui ou demain, contre une caution de 3 millions d'euros.
Il sera astreint à rester en Suisse pour attendre la décision des autorités judiciaires américaines sur son extradition, placé en résidence surveillée, avec bracelet électronique, dans le chalet qu'il possède dans une station de sports d'hiver.
Bien sûr, il a 77 ans, les faits qu'on lui reproche ont été commis il y a plus de 30 ans, il a connu deux énormes catastrophes dans sa vie : échapper de peu aux nazis en 1939 lors de l'invasion de la Pologne, et le meurtre horrible de sa femme enceinte Sharon Tate en 1969 par une bande d'illuminés sectaires et camés.
Bien sûr ....cela dit, on peut aussi faire des observations plus générales sur l'obscénité d'un monde où la "cité perverse" dont parle Dany Robert-Dufour s'étend aux limites de la Terre, et où ceux qui ont de l'argent peuvent voir leur peine "aménagée" alors que d'autres citoyens américains, pris par exemple en flagrant délit d'incitation à la prostitution par une femme policier se faisant passer pour une call-girl, vont directement en prison avec la bénédiction de toutes les ligues de vertu ou féministes ...ce qui fait du monde !
Ce n'est pas par hasard que j'ai employé le mot "obscénité" : car j'ai entendu ce matin sur France-Info l'inénarrable Bernard-Henri Lévy (BHL, pour les branchés, ce qui là aussi fait du monde) se féliciter de la décision du tribunal suisse : "Honneur à ce tribunal ! car il a mis fin à une situtation obscène, qui est une HONTE, suite à la décision immonde des juges américains de livrer cet homme à la vindicte populaire, surtout en France, et au lynchage médiatique" (c'est ce qu'il a dit en substance, et je garantis les termes : immonde, honte, obscène).
Et Bernard-Henri Lévy sait de quoi il parle, quand il emploie ce mot : "obscène" ....car il est l'ami de cet "agitateur publicitaire" vivant sur une péniche à Amsterdam qui a récemment déclenché des émeutes et des lynchages de badauds en plein Paris en lançant une opération de distribution d'argent finalement avortée.
Il sait tellement bien de quoi il parle qu'il se vautre carrément dans l'immonde, l'obscène et l'ignoble en prenant la défense de cet "ami" , Jean-Baptiste Descroix-Vernier , qui jette des billets aux pauvres comme les aristocrates de l'ancien temps et s'enrichit grâce à la pornographie (Rentabiliweb possède des sites pornos):
http://www.fdesouche.com/articles/82931
Hier soir, sur France-Info toujours, j'ai aussi Claude Lelouch, qui avait réalisé dans le temps "Un homme et une femme" (et non pas, ce me semble, "Un homme et une petite fille") se féliciter, lui aussi, de la libération de Polanski, qui témoigne selon lui de la "victoire de la tolérance" (sic)... lui a été plus loin que Bernard Henri Lévy, car il a indiqué que l'on ne peut pas appliquer à un génie créateur comme Polanski les mêmes critères moraux qu'à un glandu anonyme petit employé à Trifouillis les oies... je ne garantis pas les termes, mais c'est bien le sens de ce qu'il a dit !
enfin, un peu plus tôt, j'avais entendu , au JT de France 2, l'interview du cinéaste Elie Chouraqui, qui se félicitait lui aussi de cette décision, mais au motif que certes Polanski a commis une faute (c'est le terme qu'il a employé, alors que Lelouch a il me semble parlé de la "connerie commise par Polanski"), mais c'était il y a 30 ans...
ainsi il y a de la varitété dans ces discours : ouf ! on a échappé à la pensée unique !
Et puis il y avait eu Finkielkraut, qui avait lui considéré que polanski n'avait rien fait de grave, car la fille de 13 ans était consentante, elle avait déjà une vie sexuelle, et elle posait nue pour des magazines !
ben voyons !
Mais il y a quelque chose qui me titille un peu quant à moi, moi qui ne me considère pas comme juif nonobstant ma naissance, mais qui me sens quand même un peu épouvanté devant le réveil de l'antisémitisme en France (et dans le monde) depuis des années.... je ne sais pas d'ailleurs si le terme "réveil" est juste, car s'était il jamais endormi ?
ce qui m'embête un peu, c'est que Polanski est juif, comme l'a rappelé d'ailleurs Finky qui trouvait que ses souffrances sous le nazisme constituaient une sorte d'excuse supplémentaire et un motif de plus de lui foutre la paix (mais pourquoi a t'il besoin d'excuse si comme le dit Finky il n'est pas coupable ?)...
Oui, Polanski est juif, riche, célèbre, et les quatre défenseurs que je viens de nommer le sont aussi (juifs...et célèbres aussi, en quelque sorte) ....
Et là j'ai bien peur que ces quatre nigauds et aussi, et surtout, les médias qui les ont fait parler, sans prendre la peine de trouver un autre "défenseur" qui soit non juif (il y a bien Frederic Mitterand, mais depuis quelques semaines il est comme "vitrifié") , ne portent une lourde responsabilité dans la montée de l'antisémitisme actuelle et future !
Je me demande d'ailleurs (mais j'ai peine à le croire, tellement ce serait terrifiant) s'il n'y a pas une volonté concertée de la part de certains médias ou responsables politiques de faire monter l'antisémitisme ?
non mais est ce qu'il leur arrive de réfléchir quelquefois ?
Je sais que la réponse est "oui", au moins pour un des quatre, pour Finky !
alors est il tellement en colère devant la stupidité ambiante française des belles âmes "antiracistes", qui le vise particulièrement, qu'il s'oublie complètement de temps à autre ? un intellectuel de cette valeur ne devrait pas se laisser ainsi dominer par ses pulsions et ses sentiments, même justifiés !
que l'on me comprenne bien : je ne souhaite pas le malheur de Polanski, ni qu'il termine sa vie en prison !
je n'ai aucun droit à le condamner moralement, car je vaux certainement moins que lui, je suis hélas moi aussi un immonde fornicateur, encore aujourd'hui, et même si je n'ai pas à aller en prison car je n'ai jamais commis d'actes illégaux, je suis absolument indigne de porter un jugement à son propos!
Mais je trouve obscène, et là je pèse mes mots, le discours des "quatre cavaliers de la sodomie assitée au champagne" que j'ai nommé plus haut !
Et pour ma part j'inverserais le jugement de Claude Lelouch : un artiste de la stature de Polanski devrait être irréprochable !
or avoir des relations sexuelles avec une adolescente de 13 ans est un crime, je suis désolé de le dire...et ce crime est encore plus grave quand on profite de sa position dominante de célébrité et de richesse...
L'art doit élever l'humanité, sinon il n'est pas de l'art, mais de l'obscénité, et un artiste véritable, comme un scientifique véritable, doit (ou devrait) être un prêtre de la religion véritable : la religion de la Raison !
mais le cinéma est il un art véritable ?
je commence (et je fais plus que commencer) à en douter, et je m'interroge pour savoir s'il est bien moral d'aller encore au cinéma, et de soutenir ainsi cette entreprise de destruction de masse qui s'appelle Hollywood !
PS :
il semble que l'intervention de Sarkozy ait été, aux dires mêmes de la belle-soeur de Polanski et d'Alain Delon , pour beaucoup dans cette libération :
http://www.fdesouche.com/articles/82691
Ce n'est pas une coïncidence, et cela me confirme dans mon jugement, non pas sur Polanski, car je le répète je n'en ai pas le droit, mais sur les "interventions" intempestives de tout le milieu interlope des médias, de la politique et des "faux intellectuels" à la BHL dans cette affaire.
Il m'apparait de plus en plus que le sarkozysme, c'est l'arrivée au pouvoir des fausses élites de la finance, des affaires et de leurs valets médiatiques ou du show-biz....
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se gargariser de schnaps
sub et supra-atomique
puis
laisser ses sandales
au cratère comme Empédocle
- et descendre,
ne pas parler de retour
ne pas penser mi-figue mi-raisin
déblayer les taupinières
quand les nains veulent se grandir,
se mettre à table avec soi-même
indivisible
et pouvoir faire aussi cadeau de la victoire
http://www.psychanalyse-paris.com/Un-coup-de-des-jamais-n-abolira-le.html
Tout se passe, par raccourci, en hypothèse ; on évite le récit.
Minuit sonne, en soi disparu et pour soi pur, le minuit où doivent être jetés les dés
aussi loin qu'un endroit
fusionne avec au delàle château de la pureté : Rien
UNE CONSTELLATION
froide d'oubli et de désuétudeTerre Gaste
les anciens âges
Grand Dieu où est le Navire ?
Pensée Toute hors d'anciens calculs
j'ai toujours vécu mon âme fixée sur l'horloge
UN COUP DE DÉS : QUE JAMAIS SOIT TOUJOURS l'Abîme C'ÉTAIT
LE NOMBREL' INFORME UN CHIFFRE STABLE MASSIF
qui ? égrène les secondes coeur d'aube
le Soleil brillait haut dans le ciel et ce jardin
sous une inclinaison émet
la sienne
par
avance retombée trop tard d'un mal à dresser le vol
et couvrant les jaillissements
coupant au ras les bonds
Avril est le plus cruel des moistrès à l'intérieur résume
l'ombre enfouie dans la profondeur par cette voile alternative
jusqu'adapter
à l'envergure
sa béante profondeur en tant que la coque
d'un bâtiment
penché de l'un ou l'autre bordhttp://www.direz.org/site/uploads/Mallarme/Coupde.pdf
LE MAÎTRE le pauvre personnage
il ferme le livre-monde, souffle la bougie de ses ancêtres
blanchi
étale
furieuxl'ombre finie et nulle des mots : j'étais l'heure
où la manoeuvre avec l'âge oubliée
surgi
inférant
jadis il empoignait la barre
de cette conflagration
à ses piedsplane désespérément
d'aileconstellée d'ossements
puis la mer roula comme il y a cinq mille ans
de l'horizon unanime
que se
prépare
s'agite et mêle
au poing qui l'étreindrait
comme on menace
un destin et les vents
l'unique Nombre autre qui ne peut pas
être ( UN ? )
Esprit
pour le jeter
dans la tempête
en reployer la division et passer fier
hésite
cadavre par le bras d'un ébat
la mer par l'aieul
écarté du secret qu'il détient
plutôt
que de jouer
en maniaque chenu
la partie
au nom des flots
un
envahit le chef
coule en barbe soumise
naufrage cela
direct de l'homme
la femme vaine dit :sans nef
n'importe
oùpuérile
caressée et polie et rendue et lavéeCertainement subsiste une présence de Minuit
mais morte-vive Aleph
ancestralement à n'ouvrir pas la main
cadavre par le bras
crispée
par delà l'inutile tête
legs en la disparition
à quelqu'un
ambigu
l'ultérieur démon immémorial
ayant
de contrées nulles
induit le coït d'un mal à dresser le vol
le vieillard vers cette conjonction suprêmeavec la probabilité nulle
http://www.direz.org/site/uploads/Mallarme/IGITUR.pdf
alors je vis l'arbre au loin dans l'Abîme et je sautai, puis je m'éveillai : fécondé
celui
son ombre
assouplie par la vague et soustraite
aux durs os perdus entre les ais
né
d'un ébat
la mer par l'aieul tentant ou l'aieul contre la mer
une chance oiseuse
Fiançailles sépulcrales
dont
le voile d'illusion rejailli leur hantise
ainsi que le fantôme d'un geste
chancellera
s'affalera
folie
N'ABOLIRAle gouvernail répondit gaiment à la sollicitation du pilote
de l'onde insue
COMME SI
Une insinuation
simple
au silence
enroulée avec ironie
ou
le mystère
précipité
hurlécouché, après avoir bu la goutte de néant qui manque à la mer
dans quelque proche
tourbillon d'hilarité et d'horreur
voltige
autour du gouffre
sans de joncher
ni fuir
et en berce le vierge indice et le vivace aujourd'huiplume solitaire éperdue issu stellaire
sauf
que la rencontre ou l'effleure une toque de minuit
et immobilise
au velours chiffonné par un esclaffement sombre
cette blancheur rigide
dérisoire
en opposition au cielDatta. Dayadhvam. Damyata.
- Shanti shanti shanti
l'Arbre sec n'accorde aucun refuge
sur les cendres des astres
trop
pour ne pas marquer
exigûment
quiconque
prince amer de l'écueil
s'en coiffe comme de l'héroique
irrésistible mais contenu
par sa petite raison virile
en foudresous les astres était couché l'aïeul
soucieux
expiatoire et pubère
muet
rire
que
SI
La lucide et seigneuriale aigrette
de vertige
au front invisible
scintille
puis ombrage
une stature mignonne ténébreuse
debout
en sa torsion de sirène
le temps
de souffleter
par d'impatientes squames ultimes
bifurquées
un roc
faux manoir
tout de suite
évaporé en brumes
qui imposa
une borne à l'infiniOR je dis OR à cette heure il était le minuit des mondes
C'ÉTAIT
LE NOMBREMort par l'eau : Phlebas le phénicien
Je ne trouve pas le Pendu
EXISTÂT-IL
autrement qu'hallucination éparse d'agonie
COMMENÇÂT-IT ET CESSÂT-IL
sourdant que nié et clos quand apparu
enfin
par quelque profusion répandue en rareté
SE CHIFFRÂT-IL
évidence de la somme pour peu qu'une
ILLUMINÂT-IL
CE SERAIT
pire
non
davantage ni moins
indifféremment mais autant
Choitinférieur clapotis quelconque comme pour disperser l'acte vide
la plume
rythmique suspens du sinistre
s'ensevelir
aux écumes originelles
naguères d'où sursauta son délire jusqu'à une cime
flétrie
par la neutralité identique du gouffre
de la mémorable crise immémoriale
ou se fût
l'événement
accompli en vue de tout résultat nul
humain
N'AURA EU LIEU
une élévation ordinaire verse l'absence
QUE LE LIEU
non avenu malgrès la probabilité
abruptement qui sinon
par son mensonge
eût fondé
la perdition
dans ces parages
du vague
en quoi toute réalité se dissoutAlors parla le tonnerre :
DA DA DA
datta dayadhvam damyata
j'ai entendu la clef tourner dans la serrure, une seule fois
ou deux, ou trois , ou quatre
chacun pense à la clef, renforçant sa prison
EXCEPTÉ
à l'altitude
PEUT-ÊTRE
hors l'intérêt
quant à lui signalé
en général
selon telle obliquité par telle déclivité
de feux
vers
ce doit être
le Septentrion aussi Nord
pas tant
qu'elle n'énumère
sur quelque surface vacante et supérieure
le heurt successif
sidéralement
d'un compte total en formation
veillant
doutant LE HASARD
RIENensuite je brisai le miroir au fond du verre
roulant
brillant et méditant
avant de s'arrêter
à quelque point dernier qui le sacre
( un) Coup de Désce sont nos pauvres mots
tu es place Clichy, et tu attends que la pluie cesse de tomber
le point dernier initial sépulcre
COMME SI JAMAIS EST TOUJOURS
QUAND BIEN MÊME LANCÉ DANS DES CIRCONSTANCES
ÉTERNELLES
DU FOND D'UN NAUFRAGECECI N'EST PAS CECI
Ni CELA
Mais l'Acte s'accomplit
la balle de plomb , elle est si précise,
elle te frappe, elle te choisit,
entre les deux yeux elle te frappe
mais il arriva à l'un d'entre nous de se voir offrir
une grande Année, voyant le peloton d'exécution qui venait de tirer
mais tout solidifié, étrangement
et il comprit chaque seconde de sa vie,
ou il ne comprit pas,
et au bout d'un an
le reste est silence
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