Vous deviez vous y attendre n'est ce pas ?

ce n'est pas à un vieux singe islamophobe (et fier de l'être)  comme moi qu'on apprend à faire la grimace "politiquement correcte" !

Si je ne me suis pas exprimé dès hier sur la GRANDE VICTOIRE de la civilisation et de l'humanité sur la sauvagerie et l'animalité qu'est le résultat du vote suisse en faveur de l'interdiction des minarets, c'est que j'étais en vacances pour quelques jours loin de tout, en pleine cambrousse...

dès que j'ai entendu à la radio (car on a beau être loin de tout, il y a quand même toujours une radio, n'est ce pas ?) la "divine surprise" de ce résultat, j'ai su ce qui allait arriver dans les jours suivants, le déferlement de la connerie islamophile et des pleurnichements et autre jérémiades ou "sanglots de l'homme blanc", ou plutôt de la fiotte blanchâtre.

Crise et chochottements !

Aussi ai je dit à ma femme d'un ton impérieux, qui ne souffrait pas de réplique, seulement une obéissance immédiate et zélée :

 "fais les valises ! on rentre !"

Tant pis pour les vacances ! il fallait que je sois le lendemain, fidèle au poste, aux commandes de mon blog ! vaillant capitaine !

seulement j'ai voulu fêter ça, quand même, histoire de marquer le coup : avouez que ce n'est quand même pas tous les jours qu'on voit un peuple européen arrêter d'être con , au moins pour 24 heures !

et dans ce trou du cul du monde où je me trouvais, il n'y avait qu'une infâme supérette (même pas une supérette, une sorte de "magasin", servant d'ailleurs de poste et d'abreuvoir pour les ivrognes du coin, qui sont nombreux, en tout cas ouvert le dimanche) , avec du mauvais champagne, même pas du champagne, du mousseux ! et tiède encore ! pas de frigo !

cela m'a reporté à mes jeunes années de clodo bohême et miséreux (mais pas bobo hein...jamais je ne serai un bobo moi ! je préfèrerais encore me faire péter la rondelle par des skinheads ) , quand on se saoûlait à la Valstar et autres horreurs !

déjà qu'avec le retour d'âge, je ne tiens plus l'alcool, je vous laisse imaginer l'effet de deux bouteilles de mauvais mousseux sur mon estomac de vieux schnoque !

et là, ma femme ne pouvait m'être d'aucune aide : de l'Islam de son enfance, elle n'a gardé qu'une chose, la seule bonne chose : elle ne boit jamais d'alcool! et elle a bien raison !

sad Monday ! big hangover ! et encore je ne vous raconte pas le retour dans la nuit, les petites routes complètements défoncées, presqu'autant que moi, puis l'autoroute, là j'ai pu foncer, 160 km/h de moyenne, à 2g /l  c'est assez épuisant quand même !

mais je ne regrette rien, non, rien de rien, comme la belle Edith, et me voilà , ce mardi matin (on est bien mardi n'est ce pas ?) sain de corps et d'esprit, à jeûn, 0,000 grammes de C2H5OH par litre de sang, rasé de près, l'haleine fraîche, comme Philip Marlowe au début du "Grand sommeil" et je lance un grand :

MERCI

au peuple suisse pour ce magnifique cadeau qu'il nous  fait !

J'ai envie de dire, paraphrasant cet abruti d'Edwy Plenel le 12 septembre 2001 dans "Le Monde" (ou n'était ce pas Edwy Plenel ? peu importe, c'était un gros connard, pour écrire dans "Le Monde") :

"aujourd'hui, nous sommes tous des petits suisses !"

pourquoi "suisses allemands" dans le titre ? pour deux raisons fondamentales, à la base :

- pour me moquer de cet autre gros connard , Danny Con-Bandit, et des slogans à la noix de Mai 68, genre "Nous sommes tous des juifs allemands", ou "jouir sans entraves" : on a vu où ça mène, "jouir", à la jouissance de Sarkozy et de son "épouse", et aux conséquences pour le peuple français, vous savez, les suicides à France Télécom, dans la police, etc...

- parce que si l'on étudie la carte du vote par canton, on s'aperçoit que le "Oui" (à l'interdiction) augmente dès que, et à mesure proportionnelle,  l'on s'éloigne de la frontière française...

comme si la connerie (française, au moins depuis la mort de Malebranche en 1715, la même année que Louis XIV) se transmettait spatialement, a la manière du virus H1N1 ; mais il n'y a rien là que de très normal : la connerie est un virus, le plus dangereux de tous, car il n'existera jamais de vaccin pour en venir à bout !

 En tout cas : avouez qu'on en a entendu , des vertes et des pas mûres, dans notre cher vieux pays, à commencer par l'inénarrable Kouchner, imité depuis par Fadela Amara... Môssieu Bernard Henri Lévy est attendu aux caisses...

et pourquoi le sodomisateur de petite filles Polanski ne s'exprimerait il pas sur le sujet ? puisqu'il est en Suisse...en outre, son goût pour les petites filles le rend particulièrement compétent en matière d'Islam, puisqu'il partage cette passion pour les fesses d'adolescentes avec Mahomet le sale porc !

mais je n'ai pas le coeur à me gâter encore le foie et l'estomac, je vous laisse lire les blogs amis : François de souche, Rebelles.info, bivouac-id, etc...ils font ça tellement mieux que moi !

http://www.rebelles.info/article-pourquoi-j-approuve-le-referendum-suisse-40346033.html

http://www.rebelles.info/article-la-reconquista-n-aura-que-faire-des-droits-de-l-homme-si-elle-ne-peut-etre-democratique-40271992.html

http://www.rebelles.info/article-il-est-temps-de-jouer-selon-nos-regles--40348295.html

http://www.fdesouche.com/articles/84148

spécial dédicace à l'édito de Nina :

http://www.bivouac-id.com/2009/12/01/ledito-de-nina-neo-neo/

une seule chose, que je n'ai vue exprimée nulle part : ces minarets sont évidemment un symbole de conquête des consciences politiques et spirituelles, en attendant la conquête militaire, de cela tout le monde (c'est à dire tous ceux dont le cerveau n'est pas bouffé par le politiquement correct) est d'accord.

Mais ils sont aussi un monstrueux symbole phallique, pire encore si cela est possible que la Tour Eiffel, symbole du phallocratisme hideux des temps industriels et positivistes (révolus) de la fin du 19 ème siècle.

Disons les choses plus clairement : ce gros porc de Mahomet veut faire un concours de bites avec Jésus et Moïse, et montrer qu'il a la plus grosse. C'est quasiment de la pornographie, ou pire de l'exhibitionnisme, analogue à celui des tristes personnages en imperméable qui font la sortie des écoles.

Eh bien non, la Suisse n'est pas un théâtre porno : c'est en tout cas ce que les suisses ont voulu signifier au monde, et c'est quand même bien leur droit, non ?

Et Mahomet devra se le tenir pour dit, car en Europe, continent (encore un peu ) civilisé, c'est la démocratie et la loi votée par les homems qui s'applique, non l'ignoble chari'a qui permet à des hommes de violer en toute impunité de pauvres femmes, et de les lapider après.

Si Mahomet n'est pas d'accord, il n'a qu'à se les carrer là où je pense, ses gros minarets : cela lui fera peut être plaisir "là où q'ça passe", ce sera peut être une "Révélation" pour lui, et cela lui élargira peut être les idées en même temps que les sphincters.

D'ailleurs il devrait savoir, depuis le temps qu'il habite parait il en Europe, que le phallus n'existe pas ! Ah non, c'est le rapport sexuel ? bah, moi non plus je ne suis pas très au coran ni à la page, j'ai du mal à suivre le thaumaturge Lacan et ses disciples lacaniens et leur psittacisme (consistant à répéter des slogans creux sans les comprendre) ;

mais je peux encore donner à Mahomet le conseil de s'informer auprès de la fédération des lacaniennes lesbiennes de Suisse...

 elles non plus n'ont pas de phallus, mais elles ont parait il un gode-ceinture (modernité modernité quand tu nous tiens) et que Mahomet n'oublie pas que la femme est l'avenir de l'homme :  ton avenir, tu l'as devant toi, mais chaque fois que tu te retournes, tu l'as dans le dos, pour ne pas dire autre chose...vu ?

J'ai l'impression (jubilatoire) que l'identité chrétienne des suisses (quoiqu'en disent ces cons d'évêques qui se répandent en plaintes islamophiles immondes) n'est pas pour rien dans ce résultat inattendu et quasi-miraculeux !

osons le mot : ce résultat divin !

aussi ai je choisi ce jour pour franchir le Rubicon qui sépare, selon Brunschvicg, et je pense qu'il a raison, le christianisme de philosophes (de Spinoza) de la philosophie chrétienne (de Malebranche) !

Alea jacta est !

J'infléchis un peu (un peu beaucoup même !) mon orientation spirituelle : il s'agit pour moi, désormais, sans rien céder sur le "christianisme de philosophes" et son rationalisme intégral, d'essayer de bâtir un pont avec la "philosophie chrétienne" !

un mont reliant ces deux "territoires" et les confondant en une seule île nouvelle et prodigieuse ..

"million d'oiseaux d'or, ô future vigueur !"

 une île appelée à devenir un Univers, notre Univers, notre terre céleste,, à nous autres qui comme Renaud Camus voulons nous "éloigner", mais ne le pouvons plus, à cause du "maillage" de ce damné territoire !

Seule petite difficulté : je ne connais rien au christianisme !

bah ! tant pis ! et puis franchement, ce ne sera pas la première fois , n'est ce pas, qu'un français (car quoiqu'on puisse dire, j'en suis un !) parlera de ce qu'il ne connaît pas !

D'ailleurs cela fait longtemps que je fais mes délices de la lecture du Père Malebranche, c'est facile, lui qui a dit (chapitre V du livre V de la "Recherche de la vérité") :

"de l'application aux sciences universelles comme la métaphysique ou la mathématique pure, j'oserais presque dire qu'elle est l'application de l'esprit à Dieu la plus pure et la plus parfaite dont on soit naturellement capable"

Mais aujourd'hui, en l'honneur de la Suisse, je me lance dans Calvin :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jean_Calvin

je ne connaissais absolument rien de lui, j'ai eu le bonheur hier soir de lire quelques pages de ce livre admirable : "Institution de la religion chrétienne" :

http://fr.wikipedia.org/wiki/Institution_de_la_religion_chr%C3%A9tienne (les références sont données en bas, l'édition Baumgartner sur Internet Archive est celle que j'ai privilégiée, car la plus pratique à lire pour nous autres contemporains:

http://www.archive.org/details/institutiondelar00calvuoft

cliquer sur Read online)

Eh bien je dois dire qu'à mon avis le calvinisme est ce qui peut nous sauver, nous autres européens, et je suis sérieux!

Luther est un grand aussi, mais les choses horribles qu'il a dites à propos des juifs ne passent pas, comme le mousseux d'avant-hier !

et quant aux jésuites, j'admire leur "jésuitisme", mais là encore, le calvinisme et sa nature simple convient mieux à mon ignorance !

 alors bien sûr vous allez hurler à l'incohérence ! tant il est vrai que les développements de Calvin (et de Luther) sur l'inanité de la Raison (la putain du diable, selon Luther), sur l'impuissance de l'homme à rien savoir de ferme, en dehors de ce que la grâce de Dieu peut lui donner "sans raison", sur la prédestination des élus et des damnés, tout cela va mal avec Descartes, Spinoza, ou même Malebranche !

C'est certain !

Oui, mais Pascal va encore plus loin, et cela ne m'a jamais empêcher de l'admirer, comme Brunschvicg d'ailleurs ! et comme tout lecteur épris de science et de philosophie !

Qu'il me soit permis de confier le  destin de ce blog  à Brunschvicg, ce grand admirateur du christianisme, à celui qui dit dans l'introduction de "Raison et religion" :

http://classiques.uqac.ca/classiques/brunschvicg_leon/raison_et_religion/raison_et_religion_intro.html

«S’il s’agissait ici de polémiquer, il semble que la réponse serait assez facile : n’est-ce pas une attention sincère et sérieuse à la signification intrinsèque du Verbe, qui oblige, par une voie « logique et nécessaire », à le délivrer de ses liens de chair, à renoncer le privilège, évidemment injustifié, certainement « usurpé » par notre espèce, d’une figuration humaine, trop humaine, à retrouver enfin l’universalité absolue de la lumière naturelle ? Se met-on réellement en dehors du christianisme, et du catholicisme même, parce qu’on ne se résigne pas à en faire une religion fermée sur la lettre de son symbole, parce que, suivant l’interprétation profonde qu’en donnait un Spinoza, on considère qu’elle a pour raison d’être de s’ouvrir à l’élan infini d’une spiritualité pure ?

Le malentendu auquel nous venons de faire allusion est rendu plus douloureux encore par les sentiments fraternels dont il s’accompagne. Des amis catholiques, des prêtres, m’ont confié qu’ils priaient pour moi ; ils ajoutaient délicatement qu’ils avaient presque à s’en excuser, supposant que je regardais ce mouvement de charité comme un reste de superstition. Il a fallu que je les détrompe ; le mot ne me vient jamais à l’esprit, même quand je ne fais que discuter avec moi-même. Mais comment l’amour répondrait-il à l’amour si nous cédions à la tentation présomptueuse de préjuger, pour une conscience qui n’est pas la nôtre, du tableau de répartition des valeurs religieuses, alors que le devoir strict est de nous borner à déclarer exactement le chemin que nous nous sommes efforcé de nous éclairer à nous-même et de découvrir avant que nous soyons en état de le suivre ? Le philosophe qui n’est que philosophe reprendra en toute sincérité de cœur la parole simple et noble que Renouvier adressait à Louis Ménard : « Nos dissidences n’ôtent rien à ma sympathie ; nous cherchons la vérité »