• "il est un vaste empire gouverné par un monarque dont la conduite bizarre est très propre à confondre les esprits de ses sujets. Il veut être connu, chéri, respecté, obéi, mais il ne se montre jamais et tout conspire à rendre incertaines les notions que l'on pourrait se former sur son compte. Les peuples soumis à sa puissance n'ont sur le caractère et les lois de leur souverain invisible que les idées que leur en donnent ses ministres. Ceux ci conviennent pourtant qu'ils n'ont eux mêmes aucune idée de leur maitre, que ses voies sont impénétrables, que ses vues et ses qualités sont totalement incompréhensibles; d'ailleurs ces ministres ne sont nullement d'accord entre eux sur les ordres qu'ils prétendent émanés du souverain dont ils se disent les organes....
    cet empire c'est le monde; le monarque c'est Dieu; ses ministres sont les prêtres; ses sujets sont les hommes.

    .... il est une science qui n'a pour objet que des choses incompréhensibles. Au rebours de toutes les autres elle so'ccupe de ce qui ne peut pas tomber sous les sens. Hobbes l'appelle le royaume des ténèbres. C'est un pays où tout suit des lois opposées à celles que les hommes sont à portée de connaitre dans le monde qu'ils habitent. Dans cette région merveilleuse la lumière n'est que ténèbres, l'évidence devient douteuse ou fausse, l'impossible devient croyable, la raison est un guide infidèle, et le bon sens se change en délire. Cette science se nomme théologie, et c'est une insulte continuelle à la raison humaine.
    A force d'entasser des si, des mais, des qu'en sait on, des peut être, on est parvenu à former un système informe et décousu qui est en possession de troubler l'esprit des hommes au point de leur faire oublier les notions les plus claires, et de rendre incertaines les vérités les plus démontrées. A l'aide de ce galimatias systématique, la Nature entière est devenue pour l'homme une énigme inexplicable, le monde visible a disparu pour faire place à des régions invisibles, la raison est obligée de céder à l'imagination, qui seule est en possession de guider vers le pays des chimères qu'elle a seule inventées."
     
                 (D'Holbach, "Le bon sens", Tome I, parag 1,2,3)

    ce "galimatias systématique" offre une bonne approximation de ce qu'est devenu l'entassement des différentes "philosophies", "connaissances secrètes", "gnoses"... quant aux sciences (les vries sciences, les "sciences dures", physico-mathématiques) elles sont (encore) préservées de l'arbitraire et du délire occulte, mais cela ne les empêche pas de se développer anarchiquement, sans "méthode", au gré des crédits et des "nominations" de directeurs de laboratoires, et , de plus een plus, dans le seul souci des retombées technologiques et financières.

    D'où l'idée de définir une méthode (au sens cartésien) pour la philosophie et la science, qui sont dans la situation de deux foncteurs adjoints. Une méthode appelée "mathesis universalis".

    Une idée qui se heurte  à Feyerabend : "Contre la méthode" et à ses visées obscurantistes....


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  • Sartre, tout comme son ami Nizan, avait une hostilité quasi-obsessionnelle envers Léon Brunschvicg. Bien entendu cela peut (et est, souvent) êtere expliqué par le fait que Brunschvicg était directeur des études alors que Sartre, Beauvoir et toute la bande étaient élèves à Normale.
    Mais cette hostilité a des raisons plus profondes : Brunschvicg, le grand Sage français, à la hauteur des Descartes et Spinoza, était le dernier rempart contre ce qui est venu après guerre dans le délire de l'intelligentsia française, et qui doit beaucoup à Sartre.
    On lira par exemple cet articles, à propos de "Transcendance de l'ego" :
     
     
    "Transcendance de l'ego" qui finit effectivement par une allusion à Brunschvicg, qui vaut son pesant d'or (page 85 de l'ed Vrin, dans la "conclusion":
     
    "les théoriciens d'extrême gauche ont parfois reproché à la phénoménologie d'être un idéalisme et de noyer la réalité sous le flot des idées. Mais si l'idéalisme c'est la philosophie sans mal de Léon Brunschvicg, si c'est une philosophie où l'effort d'assimilation spirituelle ne rencontre jamais de résistance extérieure, où la souffrance, la faim, la guerre se diluent dans un lent processus d'unification des idées, rien n'est plus injuste d'appeler les phénoménologues des idéalistes".
     
    Il est difficile de faire un plus grand contresens sur Brunschvicg, dont le "pessimisme rationnel" n'est pas "sans mal" ni "exempt de tragique", pas plus que la philosophie de Spinoza, comme en témoigne le prologue au Traité de la réforme de l'entendement, dont la tension , le ton tragique a souvent été souligné.
    Simplement, Brunschvicg refuse de laisser au tragique, au désespoir, et au nihilisme le dernier mot. Quant à "noyer la réalité sous le flot des idées", si c'est là la seule définition de l'idéalisme que Sartre a trouvé, mieux vaut en rire...
    La "résistance exérieure" à la lente tâche (infinie, comme le savait Husserl) d'unification et d'intelligibilité totale par un "réseau de plus en plus dense d'équations", elle n'est absolument pas niée par Brunschvicg : en témoigne les retours de la raison sur elle même, les conflits de théories, les difficultés de plus en plus abyssales que la physique rencontre, depuis qu'elle a quitté l'heureux paradis infantile de son stade aristotélicien il y a 4 siècles.
    Quant au mal, à la guerre, à la souffrance, comment peut on sérieusement soutenir que l'homme aussi bien que le philosophe Brunschvicg les a passés sous silence ou dédaignés ? lui qui avait, bien avant l'arrivée d'Hitler, analysé les raisons profondes de la montée du chaos en Europe (lire par exemple les premières pages de "De la vraie et de la fausse conversion", où il commente une citation de Darlu en 1893 qui annonçait déjà les soulèvements du 20 ème siècle).
    Je tiens justement que l'épochè selon Husserl et Fink, dont Sartre prétend prendre la défense dans cette conclusion de la "µTranscendance de l'ego" est bien proche de la "conversion véritable" de Brunschvicg: abandon de "l'attitude naturelle" qui reste celle de Sartre. Et d'ailleurs cette attitude est celle exigée par la vraie pratique scientifique....depuis Descartes . Comme le savait bien Husserl dans ses "Méditations cartésiennes"....
     
    Pour compléter sur ce point, voici ce que Marcel Deschoux, le philosophe qui s'est spécialisé dans l'étude de la pensée de Brunschvicg , répond à ces "critiques" de Sartre dans la "Transcendance de l'Ego", ainsi quà cette autre citation extraite de "Situations II":
    "pour le philosophe du régime, Léon Brunschvicg, qui assimila, unifia, intégra toute sa vie durant et qui forma trois générations, le mal et l'erreur n'étaient que des faux semblants, fruits de la séparation, de la limitation, de la finitude; ils s'anéantissaient dès qu'on faisait sauter les barrières qui compartimentaient les systèmes et les collectivités"....dans "Situations I", Sartre s'en prend aussi , concernant Brunschvicg, à la "philosophie alimentaire" (parce qu'elle "assimile" !!) et à "l'esprit-araignée".
    Je cite Deschoux :
    Brunschvicg, loin de méconnaitre le mal et de le nier, n'a jamais manquer d'insister sur l'écart entre l'humanité en compréhension et en extension. S'il refuse la méditation de la guerre pour la guerre (ajout de moi : comme Jünger), c'est qu'elle ne fait qu'aggraver le danger, plus clair que jamais estime t'il en 1931, d'une régression collective". On ne peut y voir clair qu'en distinguant le plan de la vie et le plan de l'esprit, en apercevant ce que l'optimisme vital comporte d'illusoire dans son principe, de dangereux dans ses conséquences : "le propre de l'esprit est de s'apparaitre à lui même dans la certitude d'une lumière croissante, tandis que la vie est essentiellement menace et ambiguïté". La voie du salut est donc tracée au plan individuel. Car ce qui est u=insupportable pour l'imagination et principe de trouble pour le sentiment, devient source de joie pour l'intelligence, à mesure qu'elle en pénètre le sens, comme Brunschvicg l'a appris de Spinoza.
     
    Tout est dit, il n'est guère besoin de rajouter quelque chose : à part peut être qu'il est fort de café d'accuser d'assimiler "dans la nuit du mélange qui anéantit les différences" le philosophe qui toute sa vie a protesté contre les abus de la synthèse (hégélienne notamment) et s'est réclamé de l'idéalisme critique, c'est à dire d'une philosophie du jugement. Or le propre du jugement est justement de discriminer : mot qui n'est plus guère en odeur de sainteté, pour cause de "politiquement correct". Oui, la régression collective a bien eu lieu, nous en voyons les effets aujourd'hui. Mais il reste que la distinction radicale opérée par Brunschvicg entre la néguentropie du plan de l'esprit et l'entropie du plan vital reste une ressource de pensée pour les "happy few" qui ne veulent pas rester dans le "marécague contemporain" que dénonçait de vive voix Claude imbert il y a quelque temps.
     
    Je termine en donnant la référence d'un article que j'ai écrit sur l'autre blog, dans le même ordre d'idées, à propos d'un vieil article de Finkielkraut dénonçant lui aussi les émules contemporains de Nizan et de Sartre, comme Serge Halimi dans "Les nouveaux chiens de garde":
     
     
     
     
     
     

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  • Je vous donne juste quelques références....tapez sur Google les mots clés "Hitler Mahomet", ou bien "Hitler Islam", ou "Hitler Mufti" et vous en aurez plein d'autres, comme s'il en pleuvait...

    "Tell the children the truth" avec quelques belles photos du grand mufti de Jérusalem avec son grand copain Hitler, ou passant en revue les divisions SS musulmanes (bosniaques ou albanaises, pour la pureté "aryenne" de bons aryens):

    http://www.tellthechildrenthetruth.com/gallery/

    (au fait, en passant, on est tous d'accord que ce que les Serbes ont fait dans les années 90 c'est pas bien ! c'est même un peu méchant ! mais personne n'a envie de se demander : pourquoi une telle haine envers les musulmans ? lisez Bat Yeor, vous saurez ....vous saurez qu'au 19 ème siècle encore les serbes vivant sous pouvoir ottoman étaient soumis au statut infâmant de "dhimmis", en tant que chrétiens.... et que par exemple la soldatesque turque , s'ennuyant en garnison, venait se "servir" en jeunes filles serbes jusque dans les maisons de celles ci : ce n'était pas du viol, puisqu'elles n'étaient pas musulmanes ! ça ne vous rappelle rien sur ce qui s'est passé pendant la guerre de Bosnie ?)

    Mein Kampf et le Coran :

    http://www.coranix.com/114/mein_korampf.htm

    Grands criminels de l'Histoire:

    http://www.coranix.com/killers.htm

     

    Faith freedom :

       http://www.faithfreedom.org/French/prologue.htm

     

    et un dignitaire religieux saoudien qui verse des larmes sur ce pauvre Hitler, si "amalgamé" en Occident :

     http://www.occidentalis.com/article.php?sid=3138

     

    et puis celle là, sur Wikipedia, ils ont l'air de s'amuser commes des petits fous à propos de Mahomet :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Wikip%C3%A9dia:Le_Bistro/Blog_des_trolls/Mahomet_2

     

    C'est bizarre, mais dès qu'on parle de religions, de ces religions de paix, de tolérance et d'amour, ça se gâte ! y a de l'eau dans le gaz !

    mais nous on connait le pourquoi : jamais les dieux à noms propres ne feront la paix ! pour cela, il faudra qu' ils débarrassent tous le plancher , toutes ces idoles, pour céder la place au Dieu en esprit et en vérité : la Vérité, qui est identique à l'intelligence, comme le montre Spinoza dans le "Tractatus de emendatione intellectus".

    Serions nous alors ennemis de la "liberté de culte et de pensée" ? ce serait fâcheux !

    mais il suffit de s'aperçevoir que cette fameuse "liberté de culte" est fort peu respectée actuellement : en effet, la plupart de ceux qui ont une religion l'ont acquise pendant l'enfance, à un âge où leur raison non encore développée les rendait incapables de liberté intérieure face au diktat paternel ou maternel. C'est pour ça que les religieux de tous poils aiment tellement les enfants, quelquefois trop même, au point de se retrouver au tribunal pour viol....et pas seulement viol de conscience cette fois !

    Pascal parlait de la sagesse qui renvoie à l'enfance....quant à Descartes, il disait qu'il "restait fidèle à la religion de sa nourrice", cad le catholicisme, face à un huguenot qui l'encourageait à devenir protestant...

    alors Descartes conformiste ? peut être pas, surtout en nos temps actuels où le conformisme consiste justement à aller chercher des fois "exotiques" (hindoues, islamiques, bouddhiques, etc...) pour "se donner un genre".

    Descartes dit simplement ici que la conversion véritable, dont parle aussi Brunschvicg, n'a rien à voir avec les "fausses conversions" (les conversions à une religion particulière) : comme toutes les religions sont des "contes de nourrice", autant rester fidèle "extérieurement" à la sienne propre, tout en choisissant intérieurement la véritable conversion , la conversion à l'idéalisme mathématisant et intellectualiste des grands philosophes-scientifiques comme Spinoza, Descartes, Einstein, Dirac , Von Neumann ou Brunschvicg.

     

     

     

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  • Le projet appelé ici "Mathesis universalis", qui consiste en une unification de la science et de la philosophie (qui à l'époque de Descartes n'étaient pas encore séparées) réclame peut être l'élaboration d'un "avant poste" consistant en l'unification de la physique et de la théorie de l'information, c'est à dire la "nature" (objectivée) et ses lois, et la connaisance que l'on en prend, ou encore en langage spinoziste l'Etendue et la Pensée.

    Les soubassements d'un tel avant-poste sont d'ailleurs déjà largement entamés, citons par exemple :

    -les travaux de B Roy Frieden comme par exemple son livre : "Physics from Fisher information: a unification"

    -ceux de Daniel Parrochia dans "Cosmologie de l'information"

    -les recherches portant sur "géométrie différentielle et statistique" (cf Amari, Barndorff-Nielsen, etc...), connus aussi sous le nom de "géométrie de l'information". On sait qu'un modèle statistique, formalisé comme un ensemble de mesures de probabilités indexées par un paramètre u appartenant à R ou R ^n , peut aussi être vu comme une variété différentielle dont les "points" sont les probabilités et les coordonnées sont les valeurs du paramètre u. Cette variété possède un tenseur métrique correspondant à la matrice de Fisher. La correspondance avec la relativité générale et sa géométrie riemanienne (ou finslérienne) est claire, et peut être étudiée bien au delà de ce qu'a fait Amari (dont les motivations ne sont guère philosophiques).

    On obtient sur le web beaucoup d'autres travaux, en faisant une recherche avec par exemple comme mots clés : "mechanics uncertainty statistics information geometry statistical manifold"....citons par exmple les articles suivants :

    http://arxiv.org/PS_cache/quant-ph/pdf/0408/0408185v3.pdf
     "Information measures for inferring quantum mechanics"

    http://arxiv.org/PS_cache/quant-ph/pdf/0102/0102069v3.pdf

    "Schrodinger equation from an exact uncertainty principle"

    et celui ci portant sur la mécanique rationnlle lagrangienne et hamiltonienne classique:
    http://www.arxiv.org/vc/quant-ph/papers/0311/0311153v1.pdf

    On sait que la mécanique classique se caractérise d'habitude par une exactitude totale des données, donc absence d'incertitude et d'aléatoire, on ne voit donc pas très bien comment la théorie de l'information pourrait jouer un rôle. Cela provient du fait que l'incertitude est introduite même dans la mécanique par le biais d'un principe appelé PCF (principle of constancy of function) qui est le suivant :
      f = abs(p) * delta(q) = constante > 0
     où p est le moment conjugué (l'impulsion) et q la position (voir le début de l'article)...la trajectoire (de q avec le temps) est donc soumise à un principe de variation, et conduit à la minimisation d'un lagrangien.

    Voir aussi le livre de R W Carroll chez Springer (collection "Fundamental theories of physics, anciennementde la maison Kluwer rachetée par Springer):
    "Fluctuations, information, gravity and the quatum potential" qui contient une véritable mine d'informations et de références d'articles (souvent lisibles sur le web) pour de futures recherches

     

     


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  • Les travaux de "Hannah Zakarias" (G. Théry) , repris par Joseph Bertuel dans son livre "L'Islam : ses véritables origines", sont résumés ici :
     
     
     

    Dans sa thèse de licence, en 1874, Adolph von Harnack, après un travail systématique, en vint à conclure que "le mahométisme n'est qu'une lointaine dérivation de la gnose judéo-chrétienne, et non une religion nouvelle".

    Les récents travaux de Hanna Zakarias (décédé en 1959), fin critique, fondateur des Archives doctrinales et littéraires du Moyen Age, fondateur de l'Institut Sainte-Sabine à Rome, membre de la section historique de la Sacrée Congrégation des Rites, à la suite de trente années de travail minutieux, nous révèle que MAHMET (Mohamed) ne peut être l'auteur du Livre sacré de l'lslam : L'auteur est un religieux, moine judéo-chrétien, appartenant à une communauté ébionite.

    Saint IRÉNÉE nous avait déjà expliqué au 2ème siècle que les juifs ébionites niaient la Divinité de JÉSUS, reprochant aux chrétiens de la gentilité (Rome) leur abandon de la Loi (Torah) de Moïse.

    Ce rabbin ébionite se réfère, fréquemment, dans les sourates (de l'hébreu " SIRAH " : ensemble de versets bibliques) au livre sacré de l'Islam (appelé plus tard le coran), et à l'Ancien Testament duquel il s'inspire tout le temps, ainsi qu'aux littératures rabbiniques et gnostiques, mais il cite peu le Nouveau Testament. Le CHRIST, dans la vision ébionite, n'est guère plus qu'un successeur de Moïse. Il croit à JÉSUS, comme prophète et messie, mais non pas en sa Divinité.

    Comme tout scribe ébionite, il puise ses proclamations dans "les ouvrages ... apocryphes" rejetés par les apôtres et leurs successeurs ("apo" signifie "de côté" et "crypto" signifie "pour les cacher" : ce sont des livres mis à l'index).

    Ce sont des pseudépigraphes, ouvrages non signés, et mis sous le compte d'un personnage célèbre pour lui donner du poids, du prestige, selon une méthode efficacement utilisée par les néoplatoniciens gnostiques.
    Il s'agit de :

     

    • l'Évangile de l'Enfance (écrit en syriaque),
    • le Protévangile de Jacques le mineur,
    • l'Évangile du pseudo Matthieu (rédigé d'abord en hébreu),
    • l'Évangile de Thomas,
    • L'Apocryphe du Livre des Jubilés (dont le rabbin tire l'histoire de Satan, le lapidé et les remontrances d'Abraham à son père : cf. Siderski : Légendes musulmanes du coran)

       

    Environ 25 % des sourates du livre coranique sont des recopiages littéraux des textes de ces livres. Leur but ? Ruiner la foi dans la Divinité de JÉSUS. Le CHRIST y est rattaché directement à Moïse. Malgré les 1500 ans qui les séparent, le coran en fait un neveu de Moïse, la Vierge MARIE (appelé MYRIAM dans le coran) étant soeur d'Aaron et de Moïse ! ! !

    (l'Islam se caractérise par le mépris de toute vérité fondée historiquement)

     

    1. Pour ruiner la foi chrétienne des arabes, le coran affirme que JÉSUS n'est pas le FILS DE DIEU. " Les chrétiens disent 'Dieu a un fils' ... parle pour sa Gloire ! Non, Jésus est aux yeux de Dieu ce qu'est Adam ... le formant de la poussière ... Dieu lui dit "sois" et il fut. "

      Donc, le VERBE, déposé en la Vierge MARIE, est créé et non pas engendré (contraire au credo )

       

    2. Détruire la foi de la TRINITÉ DANS L'UNITÉ :

      Les arabes chrétiens croyaient à la Sainte Trinité et usaient du mot TAKTELIT pour la désigner.

      Ils distinguaient aussi les trois Personnes par le mot OUKNOU d'origine syriaque. L'auteur ébionite s'élève avec force contre ce dogme : " Vous qui avez reçu les Écritures, ne dites point "Il y a Trinité", cessez de le faire ! cela vous sera plus avantageux car Dieu est unique, gloire à Lui ".

       

    3. " A quiconque donne des "associés" à Dieu [ foi dans l'incarnation du Fils en Jésus ], Dieu interdit le Jardin ( le paradis) et celui-là aura le feu ( l'enfer ) comme refuge ... "

       

    4. JÉSUS n'est pas mort sur la croix (thèse gnostique pour renverser la foi en la rédemption) On retrouve cette thèse :

       

      • dans "le Pseudo Barnabé" : Judas eut "l'apparence de JÉSUS et fut crucifié à sa place"

         

      • dans "Basilide", gnostique des premiers siècles, on substitua à JÉSUS, Simon de Cyrène !
      • les manichéens du 3ème siècle affirmaient également que "JÉSUS n'était mort qu'en apparence". affirmation hérétique du docétisme (mot qui vient du grec dokein - sembler, paraître). Autant de formules reprises mot à mot dans les textes écrits arabes de l'Islam coranique.

       

    C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le président Sadate, au Caire, a du donner satisfaction aux fondamentalistes islamiques, en interdisant la deuxième partie du film de Zeffirelli où JÉSUS meurt sur la croix... puisque, expliquaient-ils, "c'est une insulte à la révélation divine, rejetée par le Coran, l'envoyé du ciel n'ayant pu subir un supplice d'esclave".

    LE CORAN N'EST PAS UNE RÉVÉLATION SURNATURELLE

    Depuis 1950, le Père BERTUEL approfondit les travaux de ZAKARIAS et les confirme, relisant les versets du coran, mot après mot, phrase après phrase.

    Avant lui d'ailleurs, aucun islamologue sérieux, de P. LAMMENS à R. BLACHERE, ne cache que les textes de l'Islam n'ont jamais fait l'objet de recherches méthodiques sur la genèse de sa composition, son développement interne. Il est interdit au musulman arabe de se poser des questions de les scruter, ni même de traduire littéralement le texte. Toute investigation, quant aux origines de cette religion est pour eux un grave péché. Il faut l'apprendre par coeur ... et faire confiance à l'interprétation donnée par les imams, les marabouts ou les théologiens musulmans...

    Un peu comme si les chrétiens ne pouvaient connaître la Bible qu'en l'apprenant par coeur, en latin, ou en grec, sans pouvoir jouir de sa signification exacte directement.

    Alors, d'où viennent ces textes ? Des travaux récents permettent d'y voir clair.

    Un rabbin, juif et ébionite, chassé d'Edesse, à la suite de la conquête de la ville par Héraclius, en 628, vint avec ses compagnons juifs d'exil à Médine, chez les enfants d'Ismaël. Ils cherchèrent leur aide, en leur expliquant qu'ils étaient parents selon la Bible, mais ne purent convaincre la masse du peuple, parce que leur culte était trop différent.

    "En ce temps-là, un ismaélite nommé MAHMET, un négociant, se présenta à eux comme un prédicateur et leur enseigna, sous la volonté de Dieu, le chemin de la vérité, le Dieu d'Abraham, car il était très bien informé et à l'aise avec l'histoire de Moïse" (Chronique arménienne de 660, premier document historique indiquant l'existence de Mohamed, écrit par SEBÉOS, à partir de témoins oculaires prisonniers des arabes).

    Or, MAHMET qui ne sait ni lire, ni écrire (les musulmans y tiennent beaucoup) reçoit donc ce rabbin et se propose de transmettre l'enseignement du maître juif, qui l'informe et le fait répéter mot à mot la prédication à ses compagnons de Thakif (La Mecque).

    Quelques liens sur les Ebionites :

    http://en.wikipedia.org/wiki/Ebionites

    http://en.wikipedia.org/wiki/Gospel_of_the_Ebionites

    http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89bionisme

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Symmaque_l'%C3%89bionite

     

     

    MOHAMED ET LES SOURATES

    Il reste à noter que le coran, récité par nos frères musulmans, ne contient aucun trace du nom du prophète Mahmet, ni aucune mention de l'ange Gabriel, pas plus que d'un quelconque récit d'une apparition divine à un arabe ! Ne retenons ici que ce qui concerne MOHAMED.

    Les croyants récitent les textes anciens et croient entendre :

    MHMD a reçu de Dieu sur la montagne la révélation.

    Mais, ce terme MHMD est un participe passé signifiant le bien-aimé (de Dieu sous-entendu).

    Ils voient encore leur fondateur aux passages où l'on trouve AHMAD (sourate 61,6) qui veut dire Précieux. Or, la traduction littérale montre que LE PRÉCIEUX n'est autre que MOÏSE qui, en effet, a reçu de Dieu la Révélation de la Loi, directement, sur la montagne (SINAÏ).

    Le Précieux est précisément le surnom que les midrash talmudiques donnent à Moïse.

    Tout ceci est irréfutable... Il est possible d'approfondir ces faits avec les analyses plus précises éditées dans l'ouvrage de J. BERTUEL (tome 2- pages 118 à 121).

     

     

    LA RÉDACTION DU CORAN ACTUEL

    Le coran est composé de 114 sourates, divisées en 6226 versets, qui furent mises par écrit et ordonnées, par ordre décroissant de longueur, par le troisième calife après Mohamed, vers 650, plus de vingt ans après la mort de l'apôtre de la THORA, en Arabie. (Torah en hébreu : Loi récitée ... traduction en araméen : quaryan et puis en arabe : coran).

    Ainsi, les sourates auraient été retenues oralement, pendant trente ans, par quatre compagnons du prédicateur habitant Médine (Yathrib).

    Ces "illuminations" furent donc mises par écrit par OTMAN, qui est devenu le chef politique et religieux des croyants. Afin d'accaparer pour son compte personnel les paroles d'Allah, il prit soin de faire détruire toutes les copies des textes antérieurs à sa propre composition, ordonna tous les feuillets rédigés de sa main, dans un carambolage tel que le chapitre le plus long fut placé en premier, et les autres à la suite selon leur longueur décroissante (ce qui a pour effet de rendre incompréhensible à sa lecture, la genèse et le développement de la prédication islamique). Il fit enfin détruire toutes les archives pouvant trahir ce que voulait cacher cette fabrication, notamment à Alexandrie (incendie de la plus grande bibliothèque de textes anciens de l'époque).

    L'oubli des origines fut remplacé par l'imagination et l'on vit peu à peu une foule de détails apparaître sur la vie d'un nommé Mohammed, de sa naissance en 570 à sa mort en 632. On obtient tout à coup ses moindres paroles, qui vont former le Hadith, jusqu'à at-Tabari qui ajoutera encore d'autres soi-disant renseignements. en 923 ! La réalité est pourtant que l'on ne sait quasiment strictement rien sur le nommé Mohamed. Et pourtant tout le monde va prendre et continue de prendre les légendes nées après, avec forces dates, comme argent comptant, et ce qui n'est que légende est devenu réalité pour la plupart des gens! Qui plus est, une réalité qu'il est interdit de discuter !

    De sorte que le coran intégral et oral de Mahomet (qui n'a jamais été écrit) est bel et bien perdu ! On y aurait reconnu trop ouvertement que celui qui parlait du ciel n'était pas l 'ANGE GABRIEL, mais le maître juif qui soutenait Mahomet dans sa prédication... Or, même les sourates échappées au massacre révèlent l'existence de ce fait, qui se dévoile grâce à la traduction littérale et réordonnée des chapitres.

    Les promoteurs du proto-islam avaient laissé derrière eux divers textes dépourvus de points diacritiques, d'où l'importance d'une mémoire orale jusqu'à OTMAN, et, après lui, la nécessité apparut de détenir un texte présentable au titre de révélation nouvelle.

    Voilà pourquoi on empila ces divers textes en un livre, qui fût lu (donc, vocalisé) selon les exigences de la légende en formation ( l'ANGE GABRIEL révélant le livre du coran à Mahomet au ciel). Mettre sur le compte d'une révélation angélique, un livre récemment écrit est un procédé oriental qui avait déjà été employé par ELCH0ZAI vers l'an 100 et par MANI au 3ème siècle.

    l'imposture de la "prétendue révélation du Coran" et les travaux de Joseph Bertuel sont aussi expliqués de manière claire et complète dans cette page, dûe à un historien d'origine hindoue:
     
     
    voir aussi sur le même site : "Pourquoi j'ai quitté l'Islam" par ali sina (2001) à l'url suivant :
     
     
    un dossier encore plus complet retraçant les travaux scientifiques de Théry et Bertuel
     
     
    et encore ceci, une étude très documentée et argumentée, qui fout par terre l'Islam et ses billevesées
     
     
     

    Through serious and genuine scientific enquiry, the validity of the Hadith and Sira of Islamic tradition has been eliminated. It can be shown that neither Mecca nor Badr existed at the time, and thus all the stories of Muhammed's prophetship and battle victories are just so much invention. It can be demonstrated, indeed, that there never was such a man at all. By systematically translating the Qur'an. even the meaning of the name, Islam, can be shown to have been corrupted. and the historical and theological background that made the Qur'an possible demonstrated. The importance of the Jewish community in this development has set researchers on tracing the path to the true identity of the Quranic author, a man who was clearly of exceptional talent, energy and insight. In fact, Br. Bruno's work is spurring research which is showing that Islam is a fact, because the Islam of the Qur'an is a fact; but it is now becoming increasingly evident that the Islam of today is an illusion in the sense that all that it truly holds in common with the outstanding genius of the Quranic author is the name of the religion and a mutilated understanding of his powerful book. This is the contradiction become the paradox mentioned at the beginning of this article. 

     
    Mais alors comment expliquer l'antisémitisme du Coran ?

     C'est une objection qui vient naturellement à l'esprit : si le Coran est d'origine juive, comment expliquer qu'il soit devenu une machine de guerre contre les juifs (et contre les chrétiens, mais ça c'est tout à fait compréhensible : il a été fait en partie dans ce but) ?

    en fait c'est très simple à comprendre, et d'ailleurs les Evangiles aussi ont été écrits par des juifs, et pourtant, au fil du temps, le christianisme a pu dégénérer en opposition au judaîsme, puis en haine antijuive.

    Les deux religions ne se sont pas séparées nettement partout, ni en quelques années ou siècles : et dans la période historique qui nous occupe, plutôt qu'une opposition tranchée entre juifs et chrétiens, c'est plutôt entre tenants de la Loi religieuse (mosaïque) et partisans de l'affranchissement vis à vis de cette Loi, que s'est peu à peu creusé un fossé qui est devenu un gouffre!

    Et notre position à nous, partisans de l'autonomie de la conscience, est claire : la Loi doit être abandonnée. C'est la voie inverse que suivent les Ebionites, et donc le Coran et l'Islam.

    Celui ou ceux qui ont rédigé le "Proto-Coran" , qui étaient donc des juifs ébionites, se sont inspirés en partie des Prophètes de l'Ancien Testament, qui avaient pour habitude de vitupérer et blâmer le peuple d'Israel , "à la nuque raide et prompt à la désobéissance", pour son attitude rebelle et sa promptitude à revenir à l'ancienne idolâtrie. Mais il n' était évidemment pas question, dans l'esprit de ces prophètes ni de celui des rdacteurs du "Proto-Coran", de haine antisémite , puisqu'ils étaient eux mêmes hébreux, ou juifs : il s'agissait seulement d'administrer aux "enfants d'Israel" de sévères admonestations, pour les encourager à revenir à la "voie droite"

    Par contre, dans la suite de l'Histoire, et notamment suite à la "normalisation" opérée par le calife Othman, les véritables "rédacteurs" initiaux furent "oubliés", et l'esprit et le sens de ces tirades furentt complètement modifiés, dans le sens de la haine tribale et religieuse, de la haine antisémite donc...

    car entre temps la séparation s'était produite à Médine, entre juifs et musulmans ! en effet, ce "nouveau monothéisme" pour les arabes qu'était l'Islam, créé de toutes pièces par un ou des rabbins ébionistes, était entaché d'un malentendu fondamental : les rabbins n'ont jamais voulu mettre fin au peuple juif en le forçant à se fondre dans la nouvelle religion, par voie de mariages mixtes entre juifs et femmes arabes musulmanes ou juives et hommes arabes musulmans,  alors que les arabes nouvellement islamisés croyaient, un peu naïvement sans doute, que ce serait le cas !



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