• Je me vois contraint et forcé de faire passer ce blog en mode "commentaires non autorisés" devant l'afflux permanent d'insultes à caractère antisémite visant ma personne, et provenant de lecteurs musulmans qui ne supportent pas l'article suivant :

    http://www.blogg.org/blog-30140-billet-383237.html

    Or j'ai souvent dit que cette "démonstration" est très criticable, employer l'artillerie lourde du théorème de Gödel pour démontrer l'imposture du Coran, c'est un peu comme utiliser un missile nucléaire pour écraser un moustique.

    Par contre elle n'est pas un nouveau symptôme de la "Gödelite aigüe"  qui a frappé plusieurs auteurs, Regis Debray par exemple, et que des gens comme Alan Sokal, Jean Bricmont ou Jacques Bouveresse ont avec raison diagnostiquée : car je précise bien que l'une des premières conditions pour qu'elle marche, c'est qu'il soit possible de transcrire le Coran en langage formel.

    Oui, seulement si ce n'est pas possible, il n'est pas possible non plus de vérifier que le Coran est non contradictoire, ou du moins il y aura des débats incessants sur cette question, car les gens ne s'entendront pas sur le sens des mots : or c'est une thèse, la non contradiction, à laquelle tiennent les musulmans, et ils ont bien tort, car elle n'est en rien un signe de l'origine divine d'un écrit : sinon, l'annuaire téléphonique serait une oeuvre de Dieu !

    Donc je n'ai écrit cette démonstration, qu'en désespoir de cause, devant la bêtise musulmane qui veut à toutes forces que son "livre sacré" soit "supérieur aux autres" (la Bible est pleine de contradictions selon le Coran).

    Et comme cela les fait craquer, c'est bien que je les ai "touché" quelque part : seule la vérité blesse !

    Personnellement je suis contre les lois dites "antiracistes" et j'aurais bien voulu laisser ces insultes, rien que pour montrer leur bêtise, et leur impuissance à répondre : car j'ai toujours précisé que si je suis de naissance juive, je ne me considère pas comme juif, et que cette "origine" n'intervient en rien dans mes positions religieuses et philosophiques.

    mais apparemment la vieille haine antijuive du Coran est la plus forte... et si je n'avais pas effacé ces insultes, qui sont illégales en France, je serais considéré comme complice de leur racisme, et mon blog pourrait être supprimé !

    pour ma part je n'ai rien contre les individus musulmans, bien au contraire : je veux les sauver du coran et de l'Islam !

    car enfin : qui furent, avec les juifs et les tsiganes, les principales victimes d' Hitler et du nazisme ???

    ce sont les Allemands !

    puisque l'Allemagne a été complètement détruite en 1945...

    et les peuples civilisés d'Europe ont commis un crime contre l'humanité, en se refusant à sauver les Allemands de la folie d'Hitler quand c'était encore possible sans trop de casse, de 1933 à 1936...

    Ne commettons pas un nouveau crime : sauvons les musulmans de l'Islam, cette idéologie monstrueuse et destructrice !

    Il reste que plusieurs plaintes ont été déposées, car je n'accepte pas de me plier à la "loi" des agresseurs fascistes et racistes : la dernière fois, le lundi 16 novembre, j'ai du passer une demi-heure rien que pour effacer les centaines d'injures antisémites déposées par un certain "I AM".

    Mais que ce petit nazillon islamiste sache qu'il ne s'en tirera pas comme ça : des copies d'écrans ont été faites et livrées aux autorités, et l'administration de "Blogg.org", prévenue depuis longtemps, a pu déterminer son IP, qui est entre les mains de la police anti-terroriste...d'ailleurs j'ai gardé un autre de ses commentaires, correspondant à un autre article, où il me traite de "sale bâtard" (je corrige son orthographe pour lui) ; comme les "bâtards" n'ont pas encore réussi à faire voter une loi les protégeant (dommage pour eux, car ce sont des personnes respectables, comme tout un chacun), je n'ai pas à effacer cette injure, qui ne montre que la stupidité insondable de celui qui l'a écrite... et qui va connaître un avenir douloureux en prison, une fois arrêté et jugé.

    Et quant à moi, une fois justice faite, je pourrai remettre le mode "commentaires autorisés" : car j'ai le droit, comme tout le monde, ni plus ni moins de disposer d'un blog où je puisse dialoguer avec les gens intelligents et polis, y compris avec ceux qui s'opposent à mes vues, ce que j'accepte parfaitement...


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  • Le quartier du Champ de Mars à Paris a connu des émeutes Samedi : une société publicitaire, Rentabiliweb, avait annoncé une distribution d'argent ("des billets de 5 à 500 euros" à saisir, "comme cela se fait aux USA" ) sur son site Internet, ce qui en ces temps de crise a attiré plusieurs milliers de personnes ; devant cet afflux, la société a renoncé au dernier moment au "lâcher de billets" , ce qui a provoqué la fureur des nombreux "jeunes de banlieue sensible" qui s'étaient déplacés, n'ayant de toutes façons rien d'autre à foutre à cette heure là et dans l'espoir d'avoir "de la fraîche"...

    des passants ont été agressés et roués de coups , pour le seul motif qu'ils avaient la peau blanche...

    voir :

    http://www.fdesouche.com/articles/80220

    ainsi qu'un article de Daniel Schneidermann :

    http://www.arretsurimages.net/contenu.php?id=2500

    qui révèle que les instigateurs de ce lâcher d'argent sont Stéphane Boukris (qui était à l'origine du site controversé "fais mes devoirs. com" qui a heureusement disparu au bout de quelques jours ) et au premier rang un ami de Jean Marie Messier, Bernard Arnault ou Bernard Henri Lévy : Jean-Baptiste Descroix-Vernier.

    Ce nouvel épisode, venant après la décision de rémunérer les élèves de certains établissements pour qu'ils fassent l'effort d'assister aux cours (sic) , montre que la "France d'après" ressemble de plus en plus à un vaste hopital psychiatrique à ciel ouvert .

    Mais s'agit il seulement de la France ? certainement pas, c'est à l'échelon du monde que l'on assiste (avec épouvante) à la disparition de ce qu'Orwell nommait la "common decency", à savoir ce respect de certaines règles de comportement (faire son travail correctement, ne pas faire trop de bruit pour ne pas gêner les autres, ne pas étaler sa vie privée et notamment sexuelle, etc...) sans lequel la vie en commun devient impossible. Ce diagnostic a conduit Orwell et huxley  à prédire l'avènement d'un monde totalitaire, dans les romans "1984" et "Brave new world" ("Le meilleur des mondes") : une prévision qui se réalise aujourd'hui, sous couleurs de "démocratie" (seulement formelle)

    Finkielkraut avait organisé une de ses émissions "Répliques" sur ce sujet, à propos notamment du livre d'un sociologue dont je ne me souviens plus du nom ; mais il est cité quelque part dans  un livre récent prodigieux de Dany Robert-Dufour : "La cité perverse : libéralisme et pornographie" , qui met à nu les mécanismes expliquant la dernière crise mondiale , qui n'est pas seulement économique, loin s'en faut, et la met en perspective avec toute l'évolution occidentale depuis plus de mille ans.

    Notre société devient de plus en plus obscène et pornographique, au sens propre comme au sens figuré. Les deux "épisodes" de "lâcher d'argent" cités plus haut en sont un exemple flagrant et particulièrement révélateur, surtout en ce qu'ils constituent une parodie de l'une des valeurs chrétiennes les plus admirables : la charité.

    Seulement cet Occident pornographique et pervers n'a plus rien de chrétien, et l'on peut même dire qu'il s'achemine de plus en plus rapidement vers un travestissement et une inversion satanique des valeurs chrétiennes.

    Et Dany Robert-Dufour n'hésite pas à remonter à Saint augustin, l'un des fondateurs de l'Occident, et à la "Cité de Dieu", pour montrer la "cohérence" profonde du chemin par lequel nous nous enfonçons de plus en plus dans l'Abîme.

    Le monde actuel est selon lui une incarnation de plus en plus évidente de la "cité du diable" que Saint Augustin opposait à la cité de Dieu , dans la même mesure où l'amour de Dieu s'oppose radicalement à l'amour de soi même et l'intérêt personnel qui tend de plus en plus à devenir l'unique principe régissant nos sociétés.

    j'en dirai plus sur ce livre très important de Dany Robert-Dufour plus tard...


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  • Le nombre entier non limité que j'ai appelé le Monstre, et que j'ai défini dans l'article précédent, est, de par sa construction même, tel que l'on ne peut concevoir aucun entier "infini" (ou "non limité") qui soit "plus grand" .

    En effet, un tel entier aurait une décomposition en facteurs premiers , qui devrait, à un "échelon" au moins, comporter des facteurs premiers qui ne figureraient pas dans celle du Monstre : or c'est impossible, car le Monstre est justement construit de façon à avoir à chaque échelon TOUS les facteurs premiers (en nombre infini).

    Il s'agit donc de l'entier infini tel qu'aucun autre plus grand ne puisse être pensé.

    Ceci rappelle l'argument d'Anselme de Cantorbéry prouvant l'existence de Dieu comme maximum, tel que rien de plus grand ne puisse être pensé.

    Disons qu'il s'agit de la même pensée, mais "rabaissée" du niveau métaphysique ineffable où se plaçait Anselme au niveau arithmétique.

    C'est pourquoi j'appelle le Monstre : le Père.

    On peut le penser (comme "maximum") mais pas le "comprendre", à cause de l'infinité du processus de construction, qui est une "infinité d'infinités".

    Par contre je vais indiquer ici une "voie unique menant au Père" que j'appelle donc le Fils : il s'agit d'un geste très banal en mathématiques, ainsi par exemple je rappelle la construction des nombres réels par les "coupures de Dedekind" : un réel est défini au moyen de deux séries de rationnels convergeant vers une même limite, l'une en croissant , l'autre en décroissant de façon monotone.

     Voici brièvement cette construction : on prend comme premier nombre le nombre 2, soit le premier "nombre premier". On le prend à la puissance 1 puisque comme c'est la première étape il n'y a pas d'exposant à l'échelon supérieur. Cette première étape correspond à l'échelon 1, celui où il n'y a pas d'exposants.

    Comme deuxième tape on ajoute le facteur premier suivant, soit 3, au niveau horizontal, et l'on ajoute un échelon , où l'on mettra les mêmes facteurs, soit 2 et 3, comme exposants de chacun des facteurs de l'échelon un : on aura donc le nombre :  (2 ^ (2.3)) . (3 ^(2.3)), ce qui fait :

    6^6 ( 6 à la puissance 6).

    Ensuite on ajoutera le facteur premier suivant , soit 5, à tous les échelons déjà remplis (l'échelon zéro et l'échelon un) et on ajoute un échelon, où l'on mettra les mêmes facteurs : on aura donc à l'échelon un : 2 . 3 . 5 = 30; chacun de ces trois facteurs aura à son tour comme exposants (à l'échelon deux donc) 2.3.5; et chacun de ces trois facteurs de l'échelon deux aura lui même comme exposants 2.3.5, à l'échelon trois donc. Ce serait à la rigueur encore possible de l'écrire sous forme mathématique avec des signes ^ représentant l'exponentiation et des parenthèses, mais cela serait déjà assez inextricable...

     Et ainsi de suite : à chaque tape on ajoute un facteur premier, et un échelon. Ainsi à la n-ième étape on aura n échelons remplis ainsi :

    à l'échelon un : n facteurs qui sont les n premiers nombres premiers, soit p1 = 2, p2 = 3, .... pn

    à l'échelon deux : chacun des n facteurs précédents a comme exposants les même n nombres :  p1 , p2 , .... pn

    à l'échelon trois : chacun des n facteurs a à son tour comme exposants : p1 , p2 , .... pn .... et ainsi de suite jusqu'à l'échelon n

    Et l'on passe de l'étape n à l'étape n + 1 en ajoutant un échelon d'exposants, et en ajoutant à chaque échelon un facteurs premiers, le suivant dans la liste des nombres premiers, soit le (n +1 ) ème nombre

     premier.

    en procédant ainsi on est sûr de n'oublier aucun facteur premier, puisqu'on les prend tous dans l'ordre de la liste par ordre croissant, et de remplir tous les échelons : certes , à une étape n, on peut avoir des entiers plus grands que l'entier défini ci dessus et ayant le même nombre d'échelons, il suffit par exemple de prendre les mêmes facteurs premiers pour les échelons de un à (n-1) et à l'échelon n de prendre plus de facteurs premiers; mais "à l'infini", tous les échelons seront remplis de tous les nombres premiers.

    Par construction cette suite tend donc , en itérant le processus à l'infini, vers le Monstre, c'est à dire le Père.

    Aussi j'appelle cette suite le Fils : c'est un "geste spirituel" fréquent de confondre la suite (infinie) avec sa limite, ce qui dans mon langage se dit : le Fils est l'unique voie menant au Père, et le Fils se confond (est UN) avec le Père.

     Ainsi, dans la construction par "coupures de Dedekind" que j'évoquais plus haut, on peut montrer que les deux suites convergent vers une limite commune, mais pas expliciter cette limite : on peut dire que le nombre réel qui est cette limite "se confond" avec les deux suites.

    Bien entendu, la différence est ici que la suite diverge : mais nous considérons  que nous avons le droit de parler  de nombres infinis.... pour parler autrement, nous pensons les suites en suspendant notre jugement sur le fait qu'elles convergent ou non: il s'agit d'une "épochè".

    Car la suite du Fils, que je viens de définir, est rigoureusement  "pensable", puisqu'à tous les niveaux on reste dans le "fini" (même si cela devient rapidement inextricable).

    Nous avons le Père, le Fils, où est l'Esprit (Saint) ?

    c'est tout simplement l'Esprit (l'Intellect) de tout homme (ou être pensant) réfléchissant sur ce mathème, faisant l'effort de méditer, de se laisser illuminer par Lui.

    Je considère que ce "mathème" de la Trinité vaut bien ceux de Lacan.

    Il permet de rationaliser, de rendre rigoureusement (mathématiquement) pensables certaines notions métaphysiques qui sans cela courraient le risque de rester "mystiques" ou ineffables. 


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  • Petit rappel d'un article récent : nous nous sommes laissés aller à "raisonner" sur des nombres entiers infiniment grands, ou "non limités", dans l'esprit des théories non standard...

    dans la formule donnant pour tout entier sa décomposition (unique à l'ordre prés) en facteurs premiers (sous la forme d'un produit infini ) :

     n=  i  pi ki    (l'index i est celui de la série infinie des nombres premiers, donnée ici :

    il suffit de ne plus se restreindre aux nombres "classiques" pour lesquels l'exposant ki  est nul sauf pour un nombre "fini" de pi . On envisagera donc des nombres "infiniment grands" , ayant une infinité de facteurs premiers, qui seront donc des produits vraiment infinis. On pourra par exemple parler rationnellement du nombre produit de TOUS les nombres premiers :

     P =  i  pi    (l'exposant ki  est égal à 1 pour tous les pi ).

    En fait nous appellerons dorénavant ce nombre infini, que nous venons de définir (ou plutôt dont nous affirmons que nous venons de le définir, car je sais que les puristes se gausseront ) : P0

    pour des raisons que nous allons maintenant exposer.

    La décomposition de tout entier n en facteurs premiers peut s'écrire sous forme dde fonction :  P → N associant à chaque nombre premier son exposant ; seulement, comme cet exposant est à son tour un entier, il possède à son tour une décomposition en facteurs premiers, d'où une forme développée pouvant s'écrire comme une suite emboîtée de fonctions :

    P → ( P → ... ( P → N)

    dans la plupart des cas, cette forme développée s'arrêtera au bout de trois ou quatre "étages", mais théoriquement elle peut s'itérer à l'infini (attention, l'exponentiation n'étant pas asociative, les flèches ne se composent pas, d'où l'importance des parenthèses).

    Nous notons  P0  parce qu'on en reste à l'échelon zéro (pas d'exposant au niveau 1). Mais on peut définir un P1 en donnant à chaque nombre premier un exposant égal à P0.

    Et ainsi de suite, à l'infini... on aura donc une suite infinie et vertigineuse d'infinis dont chacun, au niveau n, se définira en fonction de celui de niveau (n-1) par :

    Pn =  i  ( pi  ^  Pn-1)

     Notons :  P= P     le nombre obtenu (idéalement) en itérant ce processus à l'infini. On peut aussi le considérer comme la suite infinie elle même. Nous l'appelons le MONSTRE.

    Par définition ce nombre "infiniment infini" n'aura aucun nombre infini  "au dessus de lui", à cause de la nature même du processus de cosntruction : nous prenons, à chaque échelon d'exponentiation, tous les nombres premiers.

    Il me semble qu'il s'agit de l'aleph zéro de Cantor, ou l'infini dénombrable, mais ramassé en une formule..

     il possède des propriétés très spéciales, puisque multiplié par lui même un nombre indéfini de fois il reste égal à lui même...

    En tout cas tous ces nombres entiers infinis peuvent bien s'additionner, se multiplier, se comparer dans des relations d'ordre...


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  • Les fidèles lecteurs de ce blog se souviennent sans doute de l'article (qui restera dans les annales , et même les anales, du web) que j'avais écrit à propos du film "Les derniers jours du monde" :

    http://www.blogg.org/blog-30140-billet-les_derniers_jours_du_monde__film_d_arnaud_et_jean_marie_larrieu_-1070241.html

    et les fidèles lectrices aussi et même encore plus j'imagine, et si vous en êtes une (lectrice) je dois vous prévenir que la "prose" qui suit risque de mettre à mal votre pudeur féminine, car il est bien connu , n'est ce pas, que tous les hommes sont grivois et les femmes toutes des saintes promptes à rougir....

    en tout cas, si vous vous souvenez du film des frères Larrieu, vous ne devez pas ignorer cette scène vers la fin où Sergi Lopez montrait à Matthieu Amalric son énorme braquemard en lui proposant tout simplement la botte.... tout cela après avoir fait l'amour à sa fille (dans le film) toute la nuit. Mâtin quel engin...et quelle santé ...ou quelle maladie ....enfin je me comprends...

    Ne me demandez pas pourquoi, je ne suis que celui qui (effaré)  raconte, mais il parait que quand un homme fait l'amour à sa fille et qu'ils trouvent tous les deux cela normal, c'est le signe de la fin du monde.... remarquez, si l'on approuve Levi Strauss (et comment ne pas l'approuver ?) quand il dit que l'interdit universel de l'inceste coïncide avec le choix de la vie en société contre celui de la "nature brute", tout ceci se comprend finalement : la fin du monde, ce serait le "retour à la nature sauvage" voulu par le terroriste (et accessoirement grand mathématicien) Theodor "Unabomber" Kaczynski.

    en tout cas, rassurez vous : vous ne risquez pas d'être confrontés à de pareilles ignominies dans "2012", film de 2h 40 de Roland Emmerich qui raconte lui aussi la fin du monde, qui doit survenir d'après les anciens Mayas le 21 décembre 2012 (d'où le titre, pour vous aider un peu à comprendre) ...c'est forcément sans doute un peu vrai, puisque cela fait des années qu'on en parle sur internet !

    dans "2012" vous verrez des immeubles qui s'écroulent, la Terre qui s'entrouvre pour engloutir des millions de pauvres fuyards épouvantés, un porte-avions poussé par un raz de marée  s'écraser sur la Maison Blanche, le Vatican rasé, l'Himalaya inondée par un tsunami, mais vous ne verrez pas de coucheries ou de fesses et de bites à l'air ! promis juré !

    ni d'ailleurs la Kaaba de La Mecque catapultée dans les airs , Emmerich y a pensé mais il a finalement renoncé, craignant une fatwa :

     http://www.rebelles.info/article--l-islam-est-une-religion-de-paix-et-de-tolerance-qu-ils-disent-et-pourtant--39018656.html

    http://www.bivouac-id.com/2009/11/03/etats-unis-craignant-une-fatwa-de-mort-le-realisateur-de-2012-supprime-une-sequence/

    comme quoi il ne croit pas beaucoup à la fin du monde pour 2012, car mourir en 2010 ou 2012 c'est kif kif non ? ou alors il préfère peut être la noyade à l'égorgement à la scie rouillée devant une caméra ?

    comment vous dire pour vous faire comprendre ?

    2012 d'Emmerich c'est "Les derniers jours du monde" des frères Larrieu moins les fellations  plus les Mayas !

    ou encore, pour dire les choses de façon encore plus claire :

    2012 c'est la version américaine et Hollywoodienne des "Derniers jours du monde"....il y a donc beaucoup plus d'argent à la clé, et les effets spéciaux sont donc bien plus spectaculaires .... dans la même mesure qu'un gratte ciel qui s'écroule c'est quand même plus spectaculaire que la grosse bite de Sergi Lopez (eh oui, j'ai été tellement complexé que je m'en souviens encore de celle là, et surtout du sifflement admiratif des spectatrices dans la salle ! nom d'une pipe ! ah les salopes !).

     Eh bien moi, si je dois choisir, je vote pour Emmerich et pour les USA ! d'abord parce que nous autres on aime l'argent, c'est dans nos gènes (comme le répètent à satiété les islamistes qui viennent polluer l'un de mes articles, toujours le même, avant que je n'efface leur prose).

    Mais surtout à cause de mon sens moral, oui Môssieu!

    et ici je ne parle pas seulement des scènes  de broute-minou qu'Emmerich a soigneusement évitées (dans le film, je veux dire) , ce qui est tout à son honneur (alors que les Larrieu, eux...mais je préfère ne plus rien dire à ce propos..) , mais aussi des nobles idéaux antiracistes qui animent "2012".

    Bon, le film met en scène le président américain de 2009 à 2012, il est donc noir, représentant Obama (en plus âgé, et veuf inconsolable, ayant une fille métis admirable d'intelligence, de moralité, de beauté, et du reste). Jusque là c'est normal.

    Mais l'un des héros principaux du film, qui sauvent l'humanité de l'extinction totale,  est un scientifique noir américain , joué par l'excellent Chiwetel Ejiofor (que l'on avait déjà pu admirer dans le film de Spike Lee "The inside man" où il jouait le colllègue inspecteur de Denzel Washington... le film n'avait pas plu à Finkielkraut qui y voyait des relents antisémites, car le méchant banquier que traquaient les gentils noirs, Denzel et Chiwetel, était un juif sioniste (enfin c'était plus que suggéré, d'après Finkielkraut, qui avait raison à mon avis) qui avait posé les premières bases de sa fortune en dénonçant d'autres juifs aux nazis..

     

    Dans "2012" le président US (Obama du film) choisit courageusement  de ne pas fuir et de rester à la Maison Blanche pour mourir au milieu de son peuple... à mon avis la scène restera dans l'esprit des spectateurs lors de l'élection (réelle celle là) de novembre 2012... on sait pour qui roule Emmerich  !

    mais Adrian Helmsley (le scientifique joué par Chiwetel) et la fille (jouée par Thandy Newton) embarquent, eux, dans l'arche qui accueille l'élite censée garantir la survie de l'humanité , et il mène sa barque tellement intelligemment qu'il arrive à se  taper la fille du président à la fin du film, coïncidant avec l'an 0001 d'une nouvelle ère... excusez moi pour mes formulations inacceptables, je vous avais prévenues mesdames, que voulez vous, je suis français moi, pas américain... reformulons : qu'ils prennent tous deux conscience de leur amour éternel, et prennent le ferme engagement de repeupler la Terre, dans la position du missionnaire, car les frères Larrieu et  Sergi Lopez sont  loin...mon dieu, je n'ose pas imaginer la fçon dont il s'y serait pris pour séduire la fille du président , lui, il lui aurait sans doute montré son zboub au détour d'un couloir....

    petit détail piquant dans le film : la seule délégation qui manque à l'appel pour prendre place dans les Arches de l'humanité future est celel d'Italie , gageons que ce brave Berlusconi était encore, même en 2012 lorsque tout fout le camp, avec une pute oh pardon une escort-girl, et qu'il n'a pas vu l'heure passer !

    ah oui, j'oubliais.... last but not least, à la fin, les heureux survivants qui débarquent de l'arche apprennent que le nouveau monde , sans racisme et sans frontières (et, pendant que nous y sommes, sans crimes, sans viols, sans cons, enfin espérons le) dans lequel il vont vivre et refonder l'humanité est ..le continent africain , qui a été rehaussé de mille mètres et est donc le seul à avoir échappé aux tsunamis ravageurs ("le cap de Bonne espérance mérite enfin son nom" est une réplique du film) : la boucle est bouclée, l'homme (homo sapiens)  redevient ce qu'il a toujours été, un africain...et l'on peut rêver à un gouvernement enfin mondial, composé uniquement de noirs africains, ou à la rigueur de métis : puisque "black is beautiful"...c'est les sages de sion qui vont la trouver un peu saumâtre ! et aussi les méchants afrikaners et blancs du Zimbabwe :

     http://www.fdesouche.com/articles/79850

    http://afrikaner-genocide-achives.blogspot.com/

    bref Emmerich se positionne dans le bon créneau, celui qui a de l'avenir : "si tous les gars du monde etc..." et d'ailleurs, rappelez vous, déjà dans "Independance Day", les trois héros qui sauvaient l'humanité et menant un raid aérien éclair contre le vaisseau spatial extraterrestre étaient un trio, composé d'un noir, d'un juif, et d'un alcoolique repenti...difficile d'aller plus loin, non ? ah oui, il manquait un homosexuel, ainsi qu'un musulman... damned !

    par contre, le méchant du film, car il y en a un, est le chef suprême coiffant les scientifiques et tout le projet destiné à assurer la survie, qui ne perd pas une occasion de montrer son mépris pour les foules qui prient dans les rues, s'appelle "Anheuser", et a un visage d'un  type juif affirmé .... Emmerich ferait il concurrence à Spike Lee ? mais non, puisqu'il est lui même juif, ses intentions sont nobles...

    évidemment le méchant Anheuser voudrait réserver les places dans l'arche à l'élite militaire, politique, et financière (ainsi qu'aux techniciens et scientifiques nécessaires pour assurer les tâches matérielles), mais le bon Adrian , vrai démocrate, ne l'entend pas ainsi, et prend la tête de la révolte...et à la fin, les gentils gagnent, les méchants perdent, et des couples et familles  stables se forment ou se reforment....ah comme c'est bouleversant, mon paquet de mouchoirs en papier y est passé !

    parce que moi, la famille hétérosexuelle adepte du missionnaire, je préfère ça et de loin aux aberrations incestueuses et bisexuelles, à base de levrette sodomite, du film des frères dont je ne veux plus jamais prononcer le nom...

    il me semble que cela suffit comme conclusion à propos du film (des deux films).

    il me reste à redevenir sérieux et à dire pourquoi la fin du monde est un scénario (transcendantalement) certain.

    Le monde (= tout ce qui arrive) est fini et sans valeur. Tout ce qui est fini doit finir, cela est non pas probable mais certain. Seul l'Infini (Dieu, d'après Descartes ) ne peut finir, et donc ne peut commencer, et seul il VAUT.

    La fin du monde, qu'elle se produise en 2012 (ce qui m'étonnerait beaucoup, mais encore moins que cela n'étonnerait sans doute Emmerich) ou à une autre date, ne doit, ou ne devrait absolument pas nous inquiéter, puisque le monde ne vaut rien (cf Wittgenstein).

    Mais le film 2012 a t'il pour thème la fin du monde ? non, puisqu'il met aux prises avec le chaos un groupe de personnages attachants voulant absolument survivre, et y arrivant à la fin : au fond, il n'y a qu'une différence de degrés, et non de nature, avec le monde que nous connaissons déjà : sauf que dans ce dernier, les crevasses, astéroïdes et tsunamais ont pour noms : chômage, délocalisation, désespoir, suicide, drogues....

    Aussi Anheuser a t'il finalement raison : il est méprisable de prier pour tenter de fléchir un destin inexorable : le monde est fini, donc il doit finir... enfin peut être pas méprisable, mais c'est seulement une pulsion de peur animale devant l'inévitable disparition....

    Par contre , le Dieu qui est Esprit, celui qui est "prouvé" par les équations qui prédisent le chaos (ou plutôt : par la possibilité de l'existence de ces équations), qui doit être celui d'Adrian Helmsley, n'est pas touché par les vagues des tsunamis : ni, sans doute, ceux qui parviennent à s'unir à lui en esprit, et non bien sûr dans la chair souffrante et désirante....


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